Je récolte chaque année mon thym pour l'année, comme beaucoup d'entre vous certainement.
C'est du thym de la garrigue, le vrai, pas le thym vert cultivé.
J'en ai un gros pied de thym dans le jardin, que j'ai replanté hors de sa garrigue natale. Il y a deux ans son "père" est mort mais a laissé une progéniture à un mètre de lui.
Mais je n'y touche pas ...il est si beau!
Quand celui-ci sera sec, je passerai un long moment à l'émietter puis le mettre en pot pour m'en servir tout au long de l'année.
J'en mets dans tous mes plats, soupes et bouillons et m'n fais aussi des infusions (ça soigne tout, surtout les problèmes de tête, gorge, estomac et grippaux).
origan à gauche , sarriette à droite (à leur pied, des fraisiers)
Dans le jardin j'ai planté de la sarriette que j'adore, surtout tant qu'elle est fraiche et tendre (crudités et tous les plats).
J'ai aussi de l'origan à côté d'un pied de verveine et de la sarriette; le romarin et le laurier ne sont pas loin ((voisins).
C'est la première année que je peux enfin me délecter avec mes pommes Ariane, si j'excepte une unique toute petite récoltée en 21.
J'ai connu cette variété en en achetant un petit pack chez dans une moyenne surface (LId ou Ald) .
Le nom Ariane a été choisi en 79 , année de la fusée Ariane....
C'est un arbre que je recommande pour les amoureux de pommes, à planter si possible pas loin d'un arbre Reine des Reinettes. Elle est croquante, juteuse, acide et sucrée.
"Sa résistance aux races communes detavelure du pommieren fait une variété idéale pour les petits jardins familiaux (gènes Vf et Vg) ". (clic)
Reine des reinettes 23
J'ai commandé les deux arbres (Ariane et Reine de reinettes) en 17, reçus et plantés au printemps 18 et premières fleurs en avril 19.
De toutes petites pommes sont venues mais trop petites et surtout, j'ai eu trois années de présences de pucerons et fourmis qui les élèvent avec pour inconvénients d'avoir de feuilles rabougries incapables de nourrir les fruits.
avril 19
en août 23
Ariane récoltée cette semaine
Cet année, pas de puceron, pas de fourmi...de belles pommes après la floraison. J'en ai récolté la semaine du 10 octobre, environ 26 que je range en lieu froid et non éclairé (comme les pommes de terre) et j'en mange de temps en temps depuis une semaine en essayant de prolonger la dégustation tellement elles sont délicieuses.
" L'aventure de la pomme Ariane démarre avec la découverte d'un pommier sauvage originaire d'Asie centrale qui présente la particularité de présenter une grande capacité de résistance à la tavelure.
Cette variété fut croisée avec une variété commerciale, pour obtenir des fruits immangeables d'une taille dépassant à peine celle d'une cerise. Plus tard, les travaux sont repris et le pommier obtenu précédemment est croisé avec plusieurs autres variétés telles que la Golden Delicious ou encore la Jonathan.
La pomme Ariane est finalement obtenue en 1979 à l'INRA d'Angers et inscrite au catalogue officiel en 2002 après son passage au CTIFL............La suite
J'ai déjà essayé la lacto fermentation pour des courgettes coupées en long et en quatre ou en trois mais je n'en ai pas été satisfaite.
Je pense que, contenant peu de fibres elles sont devenues molles pour cette raison puisque normalement il fait mettre un pourcentage de sel plus important quand le légume reste entier ou coupé gros. Néanmoins, j'en parle ici et aussi des courgettes râpées qui étaient délicieuses.
Du coup, je ne fais plus de gros morceaux, je ne fais que du râpé ou de la julienne, ce qui est le cas pour la courgette qui est un légume mou avec peu de fibres (cassées par la lacto fermentation)
Pour cette fois, j'ai profité que je m'y mettais pour des betteraves pour faire une grosse courgette du jardin; le plein est fait pour un petit moment!
La julienne a une texture différente et personnellement je fais les deux mais j'aime aussi les deux; ceci dit je vous conseille la julienne pour la courgette quoi est molle est très juteuse.
Voir sur ce lien l'intérêt de la lacto fermentation
J'aime les assaisonner avec mes ingrédients favoris, piment et gingembre que j'associe volontiers aux raisins secs mais, vous pouvez choisir ce qu'il vous plait (aromates, coriandre, girofle etc). Notez toutefois que la lacto fermentation atténue un peu le côté piquant du piment et du gingembre mais on garde le parfum.
Le processus est le même pour tous les légumes râpés juteux et quand ils sont peu juteux, je complète avec de l'eau à 1% de sel.
Mon utilisation la plus courante, en crudités mélangées. …Ou bien à la cuillère tellement c'est bon!
J'ai fait goûter à plusieurs amis chaque fois que j'en ai l'occasion et tous sont unanimes, saveur, texture, conservation, engouement total pour ces condiments, tout est parfait!
Poser le légume ou le fromage à plat sur le plan de travail et passer l'économe de haut en bas en maintenant la main hors d'atteinte de l'économe, au départ en bas puis en haut pour tenir le légume pendant la coupe
Voici comment je procède:
• A l'aide de ce petit ustensile (photo ci dessus, genre d'économe mais avec des dents grosses ou fines) ou avec patience si je n'ai que mes doigts je coupe la courgette en julienne.
• Je pèse ce que j'ai obtenu et je prépare du sel non raffiné à raison de 1%. Soit pour 1 kg de courgette en julienne, je pèse 10 gr de sel gris non raffiné.
• Je verse le sel sur la julienne et je mélange bien. je mélange à plusieurs reprises. Le "jutage" est très rapide car la courgette contient beaucoup d'eau.
• Après 15/20 mn on peut passer à la mise en bocal.
• Si je veux ajouter des ingrédients, c'est maintenant. Pour un kilo de courgette j'ai mis environ un piment oiseau haché fin (mettre des gants ou huiler le bout des doigts!) et un petit pouce de gingembre râpé ainsi que des raisins secs, 2 ou 3 càs (au goût). Mélanger et laisser reposer encore 10 mn en mélangeant de temps en temps.
• Ebouillanter les pots et bien les égoutter en les secouant au dessus de l'évier. Le couvercle est resté retourné (ventre à l'air) sur le plan de travail
• Remplir un pot en tassant moyennement fort la julienne à l'aide d'une cuillère afin d'éliminer l'air, surtout au fond du pot. Finir de remplir en continuant à tasser. Remplir ainsi jusqu'à 2 cm du bord, julienne et jus. Fermer le bocal.
• Eventuellement noter la date et la composition sur le couvercle (par sur le coté du bocal car il y a souvent un peu de liquide qui passe hors du pot, c'est normal, signe que les bonnes bactéries prennent possession des lieux.
• Entreposer les pots sur un plateau, à température ambiante pendant 6/8 jours puis plus au frais ou non. Les miens sont restés à environ 20/22° selon le temps qu'il fait en ce moment (plutôt froid pour un mois d'août!).
• Attendre au moins 15 jours avant de consommer, sans quasiment de date limite....
Je reviendrai mettre la photo de ce que cela donne quand j'aurai ouvert un de ces pots (mes derniers, c'était du râpé)
Voilà une entrée saveur thaïe très rafraichissante qui va réjouir les papilles des plus difficiles car les saveurs sont équilibrées (à condition de bien savoir doser l'ensemble et goûter pour rectifier).
Deux pamplemousses roses, de toutes petites crevettes et quelques ingrédients conviendront pour réjouir 4 convives.
Désolée, je n'ai fait qu'une photo et elle est à contrejour, pas très belle, encore moins parlante!
J'avais déjà fait une entrée saveur thaïe à base de pamplemousse rose il y a quelques années mais aujourd'hui j'ai préféré la présenter dans les demis pamplemousse; alors j'ai procédé différemment et j'ai un peu changé les ingrédients. En fait, je n'ai pas tout de suite retrouvé ma recette de 2013 et j'ai du improviser....Je viens de la retrouver! Vous pourrez donc comparer.
Ingrédients pour 4 personnes
2 pamplemousses roses
1 oignon rouge ou 1 échalote ou les deux, ciselé
1 oignon vert ciselé
250 gr de petites crevettes roses décortiquées cuites surgelées
2 càs de légumes lacto fermentés (carotte ou navets ou radis ou blettes umami) facultatif
2 càs de nuoc mam (3 si on ne met pas les légumes lacto fermentés)
1 càs de menthe hachée
3 càs de coriandre hachée (5 si la coriandre est congelée)
5 pincées de coriandre en poudre
1 pouce de gingembre frais râpé
2 pincées de poivre noir concassé
1/2 piment oiseau haché fin
40 à 50 arachides nature (ou des graines de tournesol si personnes allergiques)
• Couper les pamplemousse en deux et couper légèrement leur base côté peau s'ils ne tiennent pas bien à plat.
• Toaster les arachides à la poêle et les laisser refroidir et bien sécher.
• Creuser sur tout le pourtour les demis pamplemousses à l'aide d'un couteau spécial à pamplemousse dont le bout de la lame est incurvé ou avec une cuillère à bord tranchant.
• Passer la lame d'un couteau latéralement à la petite membrane et éjecter la pulpe. Faire ainsi pour tous les suprêmes. Jeter tous les pépins.
• Egoutter les suprêmes (et les coques) , les réserver dans un saladier et se désaltérer avec le jus.
• Ajouter tous les autres ingrédients, sauf les arachides, en commençant par les crevettes débarrassées de leur glace s'il y en a mais non décongelées (elles vont décongeler dans la salade et la garder fraîche) et en finissant par la coriandre fraîche.
• Rectifier le goût qui ne doit être ni trop piquant ni trop acide, ni trop sucré si trop salé. Les quatre saveurs doivent rester équilibrées. C'est un des principes de la cuisine thaïe. Elle peut être très pimentée mais l'équilibre de saveurs permet une dégustation très agréable.
• Dresser les demis pamplemousse en les garnissant avec le mélange.
• Finir avec quelques arachides en surface.
Encore une fois, ne pas se fier à la photo,
c'est bien plus joli que cela et surtout, vraiment délicieux
Ce matin j'ai terminé ma sauce Sweet Chili et j'ai décidé de n'en faire que 500 ml au lieu de 750 ml habituellement.
Vous me direz, facile ...pour ceux qui ont définitivement compris comment faire une règle de 3.
Ne vous donnez pas cette peine j'ai tout recalculé pour vous et vous présente mon nouveau pot (plus facile à piocher que dans la bouteille).
J'ai juste fait un petit changement: au lieu de flocons de piments j'ai mis du piment oiseau frais (sans les pépins).
Comme on ne prend jamais assez de précautions, j'ai bien ébouillanté mon pot avant de verser la sauce que je vais pouvoir conserver au frigo (à la longue, à force d'ouvrir et fermer, c'est moins risqué) et je trouve plus facile de se servir dans un pot, qu'en versant de la bouteille: il reste toujours pas mal de sauce dans celle-ci, c'est dommage! Avec le pot, on peut racler à l'aide d'une spatule souple.
Ingrédients
280 gr d'eau (+50 gr pour diluer la maïzena)
35 gr de maïzena
170 gr de sucre
55 gr de vinaigre de cidre
6 gr d'ail frais (une belle gousse)
2 pincées d'ail en poudre
1 gr de sel gris (0.65 blanc)
20 gr de concentré de tomate
0.70 gr de flocons de piment ou 1 gr 40 de piment oiseau frais bien pilé (j'ai mis 1.90 gr)
Attention, Il est impératif de procéder ainsi:
• Chauffer l'eau.
• Diluer la maïzena dans les 50 ml d'eau, les verser dans le reste d'eau chaude, ajouter le sucre et mélanger, chauffer. Réserver.
• Ebouillanter le pot qui va contenir la sauce.
• Dans un bol (ou directement dans la casserole qui contient l'eau), peser les ingrédients puis les ajouter à la casserole d'eau/maïzena .
• Bien mélanger puis chauffer à nouveau jusqu'à la première ébullition.
• Verser la sauce dans le pot et refermer, retourner jusqu'à complet refroidissement.
Je mets une demie cuillère de cette sauce chaque jour dans mon assiette de crudités. J'aime bien le coté aigre doux pimenté.
pissenlit, feuille de colza, plantain, jeunes pousses de blette, oignon, échalote, betterave lacto fermentée, chou lacto fermenté, carotte, courgette, tomate, 1/2 cuillère de sauce mayo/aïoli aux trois huiles vierges, 1/2 cuillère de sweet chili sauce, 1/2 cuillère de vinaigre de cidre, levure maltée.
De temps en temps des endives ou de la scarole ou de la frisée.
Cet hiver, juste après la neige j'ai planté des plants de feuilles de chêne.
Elles ont mis du temps à prendre mais finalement je me retrouve avec de belles salades (9 sur 12) dont je prends les feuilles au fur et à mesure des besoins.
Pas vraiment besoin tant j'ai de possibilités dans mon jardin.
.
Il y a eu les pissenlits qui referont surface de temps à autre, les nombreux pieds de colza, la roquette aux larges et grandes feuilles qui cette année a poussé à profusion, le gaillet (à présent c'est fini il a vieilli et il est devenu immangeable) qui a été remplacé par les jeunes pousses de coquelicot, des feuilles des chénopodes (épinards sauvages) qui poussent en nombre dans le jardin mis en jachère, je rajoute les feuilles de mélisse des nombreux pieds essaimés à partir d'un tout petit, planté en 2017, les feuilles de menthe qui poussent en de nombreux endroits (menthe marocaine).
De temps en temps en ce moment encore je mets aussi une asperge (j'en ai quelques pieds) et j'aime bien manger également les fleurs de certaines plantes (colza, souci, bourrache, roquette, pâquerette).
A tout ceci je rajoute ce que j'ai au frigo, carotte, cèleri, pakshoi, chou rouge, oignon, légumes lacto fermentés, blé germé (j'en fais germer régulièrement), olives maison, champignons, du poivron de mes conserves, ma salade ou/et une du commerce, un oeuf dur ( deux cadeaux de mes poulettes chaque jour, la plupart du temps) et quelques fois des noix.
Je fais et démarre mon unique repas ainsi, chaque jour, avec une énorme salade variée qui m'assure santé et bonheur des papilles. L'assiette de la photo n'étant qu'un échantillon pour une jolie photo!
Pour l'assaisonnement, un demie cuillère de mayonnaise aux trois huiles vierges, du vinaigre de cidre, de la sauce sweet chili maison, du gomasio et de la levure maltée (petit goût de noisette).
Je ne plante quasiment rien l'hiver; je me repose, me contentant seulement d'engraisser la terre avec du fumier, des feuilles mortes et du compost quotidien (les déchets de légumes et fruits que je coupe en petit) qui est très vite avalé par la terre.
Le potager en jachère rempli de chénopodes (épinards sauvages), de bourrache, de cigüe, avec devant, de la tanaisie et de la consoude
Plus tard dans l'automne, je mets aussi ces déchets dans un conteneur à compost...au choix mais je trouve la méthode "direct dans le jardin" plus facile, moins casse tête et plus rapide. Je fais aussi cela en été au pied des plants et dès qu'il y a de la récolte. j'essaie en général de rendre aux plants ce qu'ils m'ont donné (les artichauts récupèrent ainsi les feuilles et tiges coupées en morceaux; je pense que c'est pour ça qu'ils sont si vigoureux)
mélisse à gauche, céleri, roquette et ses fleurs à droite
Toute une partie de l'hiver j'ai eu beaucoup de roquette avec de merveilleuses feuilles grandes et larges.
Il y a également le céleri perpétuel planté au milieu des fraises, qui a essaimé et dont un pied a poussé en plein milieu du chemin de pierres.
Tout récemment j'ai pu récolter quelques asperges, pas beaucoup car les précédentes poules avaient piétiné la plate bande sableuse. Il en reste encore , j'attends qu'elles grandissent un peu plus; à déguster crues, un régal!
Ces jours ci, j'ai coupé les branches de ma rhubarbe; je ne l'avais jamais fait, ayant décrété il y a de nombreuses années que je n'aimais pas ça...
gaillet au dessus du plantain lancéolé, à droite, une variété de pissenlit
Il y a eu aussi les pissenlits, le gaillet et le plantain qui sont venus compléter ou plutôt composer ma salade gratuitement jusque ces jours-ci.
J'ai eu la bonne surprise d'avoir des poireaux sauvagesdont je me suis régalée. Sur cette photo certains sont issus de ballades hors du jardin afin de pouvoir en cuisiner un plat conséquent.
A présent, j'ai encore beaucoup de roquette et de colza dont j'utilise les feuilles et les fleurs de même que les fleurs de soucis, pour la déco!
En haut, salade, en bas, les artichauts violets, au dessous, des pousses de coquelicots , à droite, la menthe
Après l'épisode neige du début d'année, j'ai planté 12 pieds de salade "feuille de chêne" qui sont devenus 9. J'en prends des feuilles chaque jour pour ma salade. Ci dessus deux salades entourées de cigüe!
La mélisse a bien poussé...un peu partout (photo n°2 en haut) et cette année, en plus des tisanes, j'utilise les feuilles comme de la salade, de même que la menthe (une variété à belles et grandes feuilles fermes dite "marocaine").
Vous voyez dans ce parterre de fraises, à droite des pieds de mélisse plus loin la sarriette puis l'origan, tout au fond, la verveine qui sort à peine ses feuilles (à ses pieds encore de la mélisse) et devant le céleri, une Belle de mai.
Le vieux pied de thym est mort mais il a laissé un descendant à 1 m de lui qui cette année est magnifique (tout petit l'an dernier)
Les coquelicots poussent depuis au moins un mois et je ne les ai vraiment identifiés que lorsque j'ai vu un bouton. J'en mets un peu dans la salade, petit goût de roquette en plus doux.
Je n'ai pas mis de photo mais j'aime bien émietter de la sarriette ou de l'origan dans mon assiette, le parfum est inégalable. J'en garde aussi un peu, frais, au congélateur et j'en fais sécher et réduire en poudre, ou non.
Depuis quelques jours j'ai commencé la cueillette des artichauts violets; sur deux pieds à l'origine, j'ai déjà coupé 8 artichauts. Les blancs commencent à naître mais c'est pour un peu plus tard. Je n'y croyais pas trop car ils avaient été complètement avachis par la neige qui a duré un moment.
Chénopode derrière le grillage
Enfin, cette année, bien plus que l'an dernier, j'ai énormément de chénopodes (épinards sauvages) que j'ai implantés chez moi à partir d'un pied récupéré au bord d'un sentier. Cette année les feuilles sont très grandes par rapport aux années passées. J'en ai déjà faits deux préparations. Ils poussent sur le potager que j'ai laissé en jachère pour 23, envahis par la cigüe qui parait il, une fois arrachée et laissée au sol est un excellent engrais. c'est ce que je ferai lorsque je planterai mes haricots (jachère ou engrais vert, donc tout ce qui est pois).
J'ai aussi beaucoup de blettes (vivaces) qui font bon ménage avec la roquette. Je les cuisine régulièrement comme dernièrement ce gratin de blettes aux deux sauces
En fait , sur cette jachère ont poussé aussi spontanément, trois pieds de pommes de terre, et un ou deux pieds de fèves! Et c'est là aussi que j'ai planté les salades (protégées par les nombreuses pousses de ciguë) et, que s'y trouve le prunier.
Je ne résiste pas à rajouter cette photo deux beaux œufs, le cadeau quasi quotidien de mes deux poulettes.
mes poules, et leur restaurant (bâti de mes mains avec planches de récupération) où devant, pousse une forêt de menthe
En langue indienne (je ne saurai dire laquelle) cette recette est le "Alu begun tarkari". Encore une recette issue du livre de Jean PAPIN "l'Inde gourmande".
Ce livre est très dense et ne contient aucune photo. Les indications sont compliquées je trouve, aussi je tente de simplifier sans trahir l'essentiel de la recette.
Soyez cependant certains que c'est un régal à la dégustation, du en partie aux nombreuses épices utilisées.
Ce plat peut convenir aux végétariens si on s'abstient d'y ajouter les pavés de thon
J'ai assorti le curry de légumes (aubergine et pomme de terre) d'un pavé de thon grillé au masala et tomates cerise confites et d'un riz vadavam, déjà proposé il y a quelques jours. Cette association est une explosion de saveurs en bouche.
cuisson des aubergines
cuisson des dés de pomme de terre
Mise en cuisson du riz complet qui a trempé toute la nuit (inutile si le riz est blanc!)
Arrêt de la cuisson du riz, puis couvrir et laisser finir de cuire pendant deux heures (je fais ça le matin au lever , le riz est prêt en fin de matinée. Voir ICI la cuisson du riz complet ou blanc).
La pâte d'épices est mélangée au lait de coco
on ajoute les légumes puis le reste de lait de coco
le riz est cuit et a été mélangé avec la pâte d'épices vadavam. Il va peut être falloir le réchauffer juste avant de servir, de même que les légumes.
Le curry d'aubergines et pommes de terre
Ingrédients pour environ 4 personnes
1/2 oignon
2 petites échalotes
2 petite gousses d'ail
1 cm de gingembre frais coupé en petits morceaux
1/2 piment long vert ou rouge ou orange (normalement, vert)
2 pincées de cumin en poudre
2 pincées de coriandre en poudre
2 pincées de poivre noir moulu
1/4 de bouillon cube bio (le glutamate est à éviter)
1 pincée de thym, romarin, laurier en poudre
1 pincée de sel
25 ml d'eau
• Mettre tout ce qui précède dans un mini robot et réduire en une pâte. Réserver. (pour moi, fait la veille)
2 petites pomme de terre (environ 200 g)
1 pincée de curcuma
1 pincées de sel
1 càs d'huile d'olive
• Couper les pommes de terre en petits dés d'un demi cm
• Leur mélanger le curcuma et le sel et les cuire à la poêle pendant 15 mn à feu moyen, en remuant. Réserver.
500 g d'aubergines (2 grosses)
2 pincées de curcuma
1 pincée de sel
1 càs d'huile d'olive si utile
• Couper les aubergines en tranches puis en dés d'un cm 1/2
• Leur mélanger le curcuma et le sel et les cuire dans la même poêle en rajoutant éventuellement un peu d'huile. Mélanger et cuire pendant environ 15 mn; les aubergines doivent être fondantes. Réserver avec les pommes de terre.
J'ai fait la préparation des pommes de terre et des aubergines la veille, tout comme la pâte d'épices.
1 càs d'huile d'olive si utile
90/100 ml de lait de coco (j'ai choisi du lait de coco 86% assez épais)
75 ml de fond de viande ou d'eau
1 à 2 càs de coriandre fraiche hachée
• Faire revenir la pâte d'épices dans la même poêle, 2 à 3 mn en remuant sans cesse (rajouter un peu d'huile éventuellement).
• Ajouter les 2/3 du lait de coco et le bouillon et remuer.
• Verser les légumes dans la sauce et bien mélanger. Couvrir et cuire 15 mn à feu doux. Vers la fi n de la cuisson ajouter le reste de lait de coco et remuer.
• Gouter et rectifier si besoin. Réserver.
• Réchauffer lorsque le thon est prêt. Parsemer de coriandre fraîche hachée et mélanger au moment de servir.
Cette fois ci j'ai d'abord cuit le riz créole (au lieu de le cuire en commençant dans la poêle), puis je n'ai eu qu'à y mélanger la pâte d'épices, et le safran (si on en a sinon , une pincée de curcuma).
Le garam massala est un assemblage d'épices toastées, "garam" signifie "chaud"
• Suivre les indications sur le lien (riz pilaf) ou procéder comme suit (riz créole puis ajout de la pâte d'épices)
• Dosage pour 400 gr de riz complet (riz blanc possible) (300 gr suffisent pour 4 personnes mais je voulais en avoir en plus pour les jours suivants).
• Préparer au robot une pâte d'épices avec:
1 échalotte, 1 gousse d'ail, 1/2 oignon moyen, (faire rissoler et dessécher quelques mn.), 2 pincées de graines de moutarde, 3 pincées de curcuma, 4pincées de cumin, 4 pincées de poivre noir en poudre, 1 pincée de laurier en poudre (ou feuilles de carri), 5 pincées de sel, 4 pincées de girofle en poudre, 4 pincées de macis, 1/2 piment long (vert normalement sinon, rouge ou orange), 4 pincées de massalé (garam massala), 50 ml d'eau.
• Cuire le riz et y mélanger cette pâte ainsi que1/2 càc de safran.
• Bien mélanger et servir avec le thon et le curry d'aubergine (j'ai réservé un quart du riz pour manger ultérieurement et j'ai réchauffer le reste au moment de l'assemblage dans l'assiette (thon, légumes, riz) .
Préparation des pavés de thon grillés
4 pavés de thon (j'ai pris du surgelé, décongelé de la veille dans le frigo et bien égoutté et il en reste)
• Saisirà feu vif les pavés de thon et continuer la cuisson à feu moyen pendant 5 mn sur chaque face.
• Saupoudrer de massala, de thym et de sel
• Ajouter les tomates confites , un peu d'eau et finir la cuisson en douceur pendant 2 mn en remuant la poêle afin d'avoir un petit jus bien aromatisé aux tomates.
• Servir avec le curry de légumes et le riz vadavam.
J'ai fait récemment des pâtes fraiches et j'ai pu récupérer des feuilles d'ail des ours il y a quelques jours.
Avoir avoir été lavés et séchés (essoreuse puis air ambiant, c'est très rapide) elles se conservent très bien quelques jours dans une boite au frigo.
J'ai pu trouver le temps aujourd'hui de m'en occuper et faire une pâte de pistou.
Cette fois j'ai bien noté les grammages afin que vous puissiez la faire car c'est vraiment un régal qui va devoir attendre un peu au frigo avant utilisation (j'ai des restes urgents à finir!).
Je dis "pistou" terme plutôt provençal mais "pesto" terme italien, conviendrait mieux d'après Manou une copinaute (cf. le commentaires) bien que signifiant la même chose, un broyage de différents éléments. Je ne peux corriger le titre mais on pourrait aussi utiliser un autre terme employé par certains, une tapenade d'ail des ours....
Je n'avais que 73 gr de feuilles mais je vous ai calculé la recette pour 100 gr, à vous de faire au prorata
Ingrédients
100 gr de feuilles d'ail des ours
25 gr d'huile d'olive
35 gr de poudre d'amande ou de graines de tournesol. Dans ce cas, les réduire en poudre sans trop insister (pulse) afin de ne pas créer de l'huile.
35 gr de parmesan en poudre ou de granapanado
1 bonne pincée de sel (à la fin, goûter et rectifier)
3 càs d'eau bouillie
1 càs de jus de citron
un filet d'huile d'olive (pour la conservation)
• Hacher à la main les feuilles d'ail des ours comme pour un bouquet de persil.
• Ajouter le sel, la poudre d'amande, le fromage et l'huile d'olive et bien mélanger.
• Garder au frais quelques heures (pour moi, ce fut une nuit).
• Le lendemain, ajouter le hachis dans le bol du robot
• Ajouter le citron et l'eau. Mixer en mélangeant la pâte de temps en temps et par pulsion pour ne pas chauffer la plante.
• Lorsque la pâte est bien homogène et en pâte, la transvaser dans une boite et verser un petit filet d'huile d'olive sur la surface afin qu'elle se conserve au mieux, au frigo, si vous ne l'utilisez pas tout de suite. Ne pas trop tarder quand même! Ce n'est pas nécessaire si cette pâte est utilisée le jour même.
Ce mercredi là, j'avais participé à une sortie "plantes comestibles sauvages" tout près de Rognes.
Maj du 10/ 4/23
Je ne résiste pas au plaisr de vous faire redécouvrir ces plantes sauvages comestibles
J'en avais déjà fait une il y a longtemps et j'avais besoin de connaitre de nouveaux spécimens et me remémorer... me familiariser avec la reconnaissance des plantes les plus courantes.
Hier soir, j'ai pu aller cueillir des feuilles de colza et de jeunes blettes de campagne et je peux vous dire que notre salade était délicieuse (endives, feuilles de colza, voir photo en bas), jeunes blettes (photo juste au dessus), coupées en lanières, oignon frais, gomasio, levure, olives de Lucques, carottes lacto fermentées, huile vierge de colza, huile d'olive, vinaigre de cidre).
Je vous laisse découvrir les photos de plantes comestibles et certaines fleurs (non comestibles) que j'ai pu faire tout le long de notre promenade découverte; hélas, certaines sont un peu surexposées...
Celles que j'aime le plus: la coustelline, le brocoli, l'oseille (pas moi...mon ami) le pissenlit et la roquette ainsi que la feuille de colza
Bitumineuse, commence bitume, finit coco et aneth
Tiens...voilà du genêt et du lilas...
...Et voilà un jeune cognassier
Crépis, à ne pas confondre avec le pissenlit qui suit. Pour les différencier, au creux les nervures du crépis sont rouges
Sédum, doux ( Le Sedum d'automne (sedum spectabile) a des feuilles riches en vitamine C. Elles goûtent le pois mange-tout et sont aussi croustillantes que le chou. On peut les incorporer aux soupes et aux salades. Elles peuvent être conservées au frigo, dans l'huile végétale ou congelées nature. )
Jeudi dernier, la dernière journée ensoleillée avant une série de mauvais jours, j'ai décidé de faire une promenade à la recherche de légumes sauvages.
Je suis d'abord allée voir si je trouvais des mousserons mais je suis rentrée bredouille me consolant tout de même avec une petite récolte d'orties, histoire de me faire une soupe.
Alors j'ai poursuivi sur le tour du village espérant bien trouver de nouveau des poireaux sauvages comme ceux dont j'ai déjà fait un bon petit plat récemment.
Et tout de suite, au début du chemin, mes yeux se sont posés sur des brocoli, 4 ou 5 pieds seulement qui je l'espère auront de petits frères; depuis 5 ans que je suis là, c'est la première fois que j'en vois. J'en ai mangé un immédiatement..."oui, c'est bien un brocoli, youpi"!
Heureusement le coin est peu fréquenté donc a priori pas pollué.
Un peu plus loin au coin, j'ai pu déterrer deux premiers poireaux avec mon tire poireau spécial.
Bon ...je n'allais pas encore faire fortune ni même un petit plat rassasiant!
J'ai décidé d'aller beaucoup plus haut en direction du Sentier Nature.
Sur ce tronçon, je savais pouvoir trouver des pieds de fenouil. Miam les futures pâtes à la milanaise! Autant les prendre rapidement avant que la tondeuse passe faire les bords du chemin.
J'ai fait le tour du village en finissant plus haut sur le chemin qui mène aux bois et au Labyrinthe Vert.
C'est là, pas très loin que j'ai pu faire cette grosse récolte de poireaux. J'en ai laissés beaucoup afin qu'ils grossissent un peu plus jusqu'aux prochains beaux jours.
Comme c'est la saison de l'ail des ours je suis allée ensuite au bords du ruisseau me faire une petite récolte (feuilles et boutons).
Rassurez vous, j'en ai laissé, je n'ai pris que 50 gr de feuilles et un petit sac de boutons!
Bien sûr, je savais que cela me donnerait pas mal de travail de tri et nettoyage le soir et le lendemain mais, que du bonheur dans l'assiette.
Nb: le gros du tri doit être fait lors de la cueillette , sur place afin d'en rendre le maximum à la Nature.
• Boutons d'ail des ours en pickles
• Lacto fermenté de poireaux sauvages, d'aneth (fenouil) et de feuilles d'ail des ours hachées (plus qu'à les rajouter dans les pâtes avec des pignons ou des graines de tournesol)
• Ail des ours (ne pas confondre avec le muguet dot le bouton est très différent)
• A droite, leurs boutons
• Tout en bas, des brocoli sauvages que j'ai ajoutés aux poireaux.
• En haut, des poireaux sauvages (délicieuse préparation publiée il y a peu), Attention à ne pas les arracher "comme un chapacan", il faut laisser les petites billes du bulbe au sol ainsi que le bout abîmé des feuilles vertes (on gardera le vert au congélateur pour de futures soupes ou bouillons).
• A droite, les orties (dont j'ai fait un soupe réconfortante dès le soir dans laquelle j'ai mis mes derniers topinambours et une de mes dernières pommes de terre de 22). Penser à emporter des gants assez épais.
J'ai découvert cette recette de pommes de terre, poivron, chorizo "Riojana", en feuilletant le blog d'une vieille amie perdue de vue...je ne l'avais jamais vue ni testée, et bien, c'est une merveille et si simple à réaliser!
Ce plat de pommes de terre est typiquement espagnol de la province de Rioja. On trouve de nombreuses recettes sur le net mais j'ai fait celle de Miss Malakoff en ajoutant un peu d'aromates.
Personnellement j'aime le chorizo très fort...
Afin de ne pas surcuire les ingrédients j'ai modifié un peu la façon de faire dans le but de garder les légumes un peu fermes.
Je m'en suis servie pour accompagner deux petites tranches de magret en fin d'année, ce qui change des accompagnements généralement sucrés
Les ingrédients
Pommes de terre en cubes, chorizo en rondelles, poivron rouge ou/ et jaune en lamelles, un petit oignon ciselé, 2 gousses d’ail haché, laurier, thym, romarin, ½ litre de bouillon de volaille, sel, poivre, paprika, piment, huile d’olive, persil
• Saisir les rondelles de chorizo dans un peu d'huile d'olive à feu moyen afin d'éliminer l'excès de graisse (pas dans l'évier car ça le boucherait!) et les réserver
• Saisir l'oignon, y ajouter l'ail quelques secondes et réserver avec le chorizo
• Saisir les lamelles de poivrons rapidement et réserver avec le reste
• saisir les cubes de pommes de terre, les faire dorer et ajoiuter le bouillon. Cuire pendant 30 mn environ le temps de les attendrir.
• Rectifier le sel et ajouter du parpika et du poivre selon goût
• Terminer la recette en ajoutant tout ce qui a été réservé, ainsi que du persil (ou coriandre)
• Ajouter dessus, deux tranches de magret * de canard ou tout autre accompagneemnt de viande ou de poisson grillé
Ce plat est une merveille!
* cuire le magret ainsi: Entailler le coté peau jusqu'à la chair. Cuire à feu moyen coté peau pendant 7 mn. Retourner et cuire coté chair 2 mn (ou 3 selon l'epaisseur). Déposer sur un papier alu garnie de sel, thym et poivre et refermer le papier) Laisser reposer 5 mn puis trancher.
Lle 15 janvier, je suis retournée cueillir les dernières olives noires et je les ai aprêtées de la façon la plus simple et la plus rapide, la méthode Fachouire. Celles que j’avais faites en décembre (au sel du 22 novembre au 22 décembre) sont presque toutes englouties et même s’il est dit que leur conservation dure peu, je suis agréablement étonnée...
Celles ci, cueillies le 14 janvier, étaient très mûres et très juteuses. Après 13 jours au sel, elles sont mangeables mais encore légèrement amères. On va attendre encore un peu!.
Au final après un mois, c'est une merveille!
apres 13 jours de macération au sel
Après 31 jours au sel et rincage, séchage à la serviette
Enrobage d'huile d'olive et thym, mise en pot au frigo
900 g d’olives noires bien mûres, 75 g de gros sel gris + 1 càc rajouté à 15 jours
- Laver et sécher les olives.
- Mélanger le tout et mélanger tous les jours ou tous les deux jours.
- A partir de 15 jours, goûter une olive de temps en temps jusqu'à ce qu’elles vous conviennent. Passer le ”jus”, rincer, sécher et laisser sécher à l’air libre deux jours.
A 15 jours, j'ai rajouté 1 càc de gros sel gris...
- Parsemer de thym, enrober d’huile d’olive et mettre en pot, à garder au frigo.
Je vous ai souvent cité le gingembre en ingrédients au long de mes articles de cuisine ou de pâtisserie. Je vais ai même renvoyés vers ce lien (pomme et gingembre confit) mais en fait, je n'avais jamais vraiment consacré un article entier à cette recette, pourtant expliquée sommairement dans ce lien.
J'adore le gingembre aussi bien frais, lors d'un curry que confit.
Le gingembre confit du commerce se présentant sous forme de bonbon (en magasin diet le plus souvent) ne me satisfait pas plus que ça. C'est pourquoi, depuis plusieurs années, je le fais moi même; cette préparation sert aussi bien au sucré qu'au salé (toujours une légère saveur douce dans les curries!).
Je viens de refaire ma réserve et des photos pour vous en montrer les étapes en détail.
Pour les quantités je cite les quantités avec lesquelles j'ai fait le confit, à vous de faire le prorata.
Mon conseil: ne pas chercher à diminuer le sucre car de toute façon, il faut arriver à cuire suffisament pour parvenir au point de confisage soit environ 102/104° maxi. donc éliminer de l'eau en plus et le résultat est le même. (si l'eau est plus importante que le sucre, il faudra cuire davantgae pour concentrer davantage le sucre)
le sucre a fondu mais il lui faut pénétrer et "cuire" le gingembre toute la nuit
Juste avant la cuisson (il était jaune, la couleur pâle est due à l'aclairage)
800 g de gingembre net d'épluchures et taillé en fins bâtonnets. (j'ai une mandoline qui fait ce travail)
15% d'eau soit, 120 g
920 g de sucre
Mélanger le tout et laisser macérer ainsi toute une nuit en remuant de temps en temps avant d'aller au lit.
Le lendemain, ajouter un filet de citron etcuire à petit feu la préparation en remuant de temps en temps, jusqu'à arriver à un sirop relativement épais (environ 100°)
Couvrir et, égoutter le couvercle dans l'évier de temps en temps.
Je remonte cet article car je reviens d’une cueillette de 5 kg d’olives noires....
(Art. Du 30 novembre 2018)
Cette année, je n'ai eu aucun mal pour récupérer des olives et les préparer. En fait, j'ai très vite repéré une bonne dizaine d'oliviers dans une petite ville pas loin de chez moi...sur le parking d'un super marché.
J'y suis d'abord allée, début octobre pour cueillir des 6 kg d'olives vertes et puis j'y suis retournée le 7 novembre pour cueillir des noires(3 kg, en fait, un mélange car certaines étaient encore un peu vertes et d'autres violettes).
J'y suis retournée mercredi et là, j'ai eu 2 kg 400 de belles olives noires (celles que j'avais laissé mûrir lors de mon précédent passage!). Je ne sais pas encore comment je vais les apprêter...
J'ai l'impression d'être la seule à faire ma cueillette. les gens me voient...mais seules deux personnes ont commencé la causette sur le sujet. Est ce que les gens auraient honte de se servir ainsi de ces magnifiques oliviers? Avec le vent, il y a pas mal d'olives parterre, mon Dieu...quel dommage! Les gens préfèrent aller acheter des pots d'olives qui ont été "désamérisées" à la soude au lieu de s'y mettre.
A présent j'ai de nombreux pots d'olives vertes en lacto fermenté. J'ai des olives noires que j'ai commencé à manger (la recette fachouire de Jupi (blog "la Cachina) et j'attendrai encore au moins un mois avant de pouvoir goûter la recette des olives noires de Manou ( dans la bulle de Manou).
Pour les recettes vous n'avez qu'à cliquer ou recopier l'adresse:
• Olives au sel (lacto fermenté de Marie Claire): https://nicrunicuit.com/faire/comment-faire-ses-olives-en-saumure/ Trempage dans eau ; changer chaque jour. compter un mois pour désamériser. puis en pot avec herbes et couvrir avec eau salée à 6%. Atendre deux moi pour consommer. très bonne conservation.
• Olives Fachouire de Jupi: http://la-cachina.over-blog.com/2017/11/les-olives-noires-fachouire-au-sel-tout-simplement.html . saler, retourner chaque jour et goûter au bout de 7 jours. Aller à 10 ou 15 jours éventuellement. puis virer l'eau de suintement, laisser un peu sécher à l'air libre; ajouter du thym et une bonne giclée d'huile d'olive. Se garde moins bien mais consommable tout de suite. j'ai mis les pots au frigo
• Olives noires de Manou: http://www.bulledemanou.com/2017/11/olives-noires-en-saumure.html Piquer les olives (j'ai pris une grande pique en bois), les faire tremper et changer l'eau chaque jour. au bout de 8...10...15 jours.. (on goûte), on peut les mettre en pot avec de l'eau salée à 8%. On pourra les manger dans deux mois mais elles se conserveront plus longtemps (deux ans, c'est sûr)
Je me suis servi d une bouteille de jus de citron pour conserver ce ketchup au frigo. En effet le bouchon plastique est idéal pour verser la sauce goutte à goutte.
Quand j ai fait le ketchup la première fois, l homme qui en est fana m a dit " wouaaah... c est de la bombe...tu m en fais un litre...elles sont où les frites!"
J ai vu la recette sur le net (LSDB), version avec cuisson et aussi en version rapide, sans cuisson que je compte bien essayer...à vous de voir.
140 gr de concentre de tomate
250 gr d eau
1 pincée de sel
20 gr de sucre. Je n ai mis que 15 g
1 cas de vinaigre
J ai ajouté de la poudre de thym, de romarin, de laurier , d'ail et du poivre (une pincée de chaque).
Chauffer le concentré, ajouter l eau, mélanger. Faire réduire.
Ajouter le reste. Refaire une petite ébullition et laisser mijoter 10 mn. En fait il doit rester suffisamment de sauce pour faire 200 gr ou remplir la bouteille jusqu'au bas du bouchon.
Ébouillanter la bouteille, verser la sauce dedans , laisser refroidir et garder au frigo.
Moi qui ne suis pas du tout amateur de ketchup, j'y ai goûté...c est vrai que c est pas mauvais du tout. C'est pour monsieur...je préfère ma mayonnaise!
Depuis l'annonce du confinement, je ne suis pas sortie plus loin que le tour du village (où n'existe aucun magasin).
C'est vrai que j'avais fait mes courses une dizaine de jour avant l'annonce....
C'est vrai aussi que j'étais alors en déplacement sur Marseille et que j'en ai rapporté un sac de 10 kg de pommes de terre et un d'oignons...car je n'en avais plus .
C'est vrai que les poules me donnent en moyenne trois oeufs par jour.
Cela fait donc 1 mois et demi que nous vivons sur les réserves (olives maison, lacto fermentés notamment carottes et chou, quelques légumes et des champignons au congélateur, des poches de fanes et d'épluchures de légumes qui me permettent d'en faire du bouillon ...Plus de fruit, plus de fromage mais ce n'est pas grave...je ne vais pas faire 20 km pour des fruits! J'ai refait hier du fromage blanc, juste pour le goût car pas vraiment nécessaire.
Dans le jardin et autour du village en campagne proche, nous avons de nombreuses herbes se prêtant bien à la salade ou à la soupe et j'ai un wagon de roquette au jardin (pissenlit, orties, gaillet, feuilles de coquelicots, feuilles de colza...)
Le fait est qu'étant loin des commerces j'ai toujours de quoi résister deux mois ou trois en matière d'ingrédients de base (pâte, farine bio pour le pain, riz, sucre, miel et deux trois boites de sardine, maquereaux ou maïs...). La viande n'étant pas notre quotidien elle ne nous fait pas défaut, ni le poisson, d'autant que nous avons nos oeufs.
Le signal important sera si je manque d'ingrédients pour les chats, les poules ou pour bricoler le nouveau poulailler.
...Et comme ça faisait longtemps que je voulais faire deux ingrédients, ketchup et moutarde, je m'y suis mise.
Je suis allée chercher la recette sur le net mais j'ai oublié de noter chez qui...désolée. Cependant j'ai agrémenté à ma façon; libre à vous de faire pareil.
Il faut d'abord faire cette préparation et la laisser reposer pendant une dizaine d'heures:
30 g de graines de moutarde (j'ai mélangé différentes sortes). Les concasser à la main ou au mixer
30 g d'eau
3 g de curcuma
Au bout de 10 heures environ ajouter:
20 g de farine (T65 pour moi)
20 g d'huile (bio, vierge, tournesol ou colza ou olive. j'ai mis olive et colza)
10 g de miel crémeux
3 g de sel gris, 1 g de poivre noir
1 pincée de thym, d'ail en poudre
2 pincées de gingembre en poudre et de piment d'Espelette
Bien mélanger le tout et garder au frigo dans un petit pot ébouillanté.
Ce dimanche matin, je me suis occupée de refaire mon stock de chou pour de la choucroute ou en crudités et de préparer mes pâtes aux œufs pour le lendemain (avec les œufs de mes poules).
On me rétorque souvent le manque de temps quand je parle de "fait maison". En période de confinement obligatoire, nous avons beaucoup plus de temps à notre disposition pour ceux qui ne peuvent aller au travail. C'est l'occasion de faire une multitude de choses auxquelles nous aimerions consacrer plus de temps.
...Et notamment, des plats, pâtisserie, conserves faits maison.
Avantage: c est fait maison, on sait ce qu il y a dedans, c est moins cher et c est meilleur . Vous serez fiers de l'avoir fait pendant que d'autres seront encore en train de ranger les courses... ou de se demander comment ils vont aller acheter des pâtes!
La choucroute faite maison est vraiment meilleure que celle achetée dans le commerce. Il sera inutile de la rincer et inutile aussi de la faire cuire 4 heures comme souvent on préconise.
• C'était un chou d environ 2kg500 (blanc ou vert) qui m a donné 6 pots de 300 gr et 3 de 200 gr. Le lacto fermenté c est le meilleur des alicaments.
Râper, saler (10 gr de sel gris par kg), mélanger avec un peu de genièvre, laisser juter, tasser en pot ébouillanté, finir par une feuille de laurier, fermer, poser sur un plateau et attendre deux mois C'est infiniment plus goûteux que la choucroute du commerce. Astuce: filmer avant de mettre le couvercle. Au début, ça jute un peu (d'où le plateau) . Se conserve très longtemps.
• Les pâtes fraîches : 150 g de farine T65 + 150 g de semoule extra fine + 3 petits œufs (environ 140 g, au besoin, enlever un peu de blanc). Couper la pâte en plusieurs morceaux car la pâte va s'étirer de plus en plus.
Robot coupe ou map, repos 30 mn. Laminoir pour lasagnes (niveau 7) puis tagliatelles ou spaghetti (on en trouve à environ 15€), à déposer sur un plateau fariné et laisser sécher un peu avant utilisation ou utiliser tout de suite. Au besoin, fariner la pâte au cours du processus.
On peut les conserver au frigo dans un sachet plastique...pas trop longtemps.
Mon régal, c'est de les préparer avec un pesto d'ail des ours, encore une sauce faite maison avec de l'ail des ours que je vais chercher début avril pas loin de chez moi.
Chaque année, j'attends le printemps et la nouvelle récolte de jeunes poireaux sauvages. Je ne connais pas les coins quoique...je pourrais fouiner mais mon voisin se fait un plaisir de m'en rapporter!
Tout simplement, je les ai cuisinés en faisant une réduction à petit feu avec beurre, sel, poivre, thym et romarin et pas trop longtemps.
En Provence ce sont les Porriferré ou les baraganes, pour mes amis anglais les free leek...lol ou poireaux gratuits à la saveur plus subtile que nos poireaux cultivés!
Le déshabillage est long mais ça vaut le coup.
Un plat tout simple comme vous voyez, avec les oeufs de mes poulettes mais, un vrai régal
:
Mes écrits,tranches de vie, cuisine,critique gastro,pâtisserie,peinture, musique, "coups de gueule"...avec humour souvent, cynisme aussi,mais surtout authenticité....résultats d'un vécu riche en expériences et, en fond alléchant, mes RECETTES de CUISINE
J'ai mis en avant cette photo de la pâte levée plutôt que celle du pain cuit car je la trouve superbe ou plutôt je trouve ces bulles superbes! J'ai eu quelques problèmes de timing pour ce pain au levain et cela peut vous arriver! C'est pourquoi je devais...
Comment bien remplir son pot avec des feuilles de chou dans le but de les faire fermenter? Le tout premier que j'ai fait il y a quelques années m'avait paru un peu dur à faire. Aussi, j'ai eu l'idée de vous faire quelques photos afin de vous faciliter...
Ce plat convient aux personnes qui fuient la viande mais consomment volontiers du poisson ... gras (bonnes graisses), pas cher, hors élevage, et très vite préparé. Si en plus, comme moi ,vous aimez la patate douce blanche - je n'apprécie pas trop la patate...
Ils sont très faciles à faire ces financiers et permett ent d'utiliser des blancs d'oeuf . pour moi, il me restera à utiliser les jaunes...mais bon! Je fais un long voyage demain pour me rendre chez mon médecin (environ 380km) et il est tellement compréhensif...
La demoiselle, c'est ainsi qu'on nomme la carcasse du canard, quand on a enlevé tout le reste (cuisses, magrets, foie gras, aiguillette, ailes). On appelle aussi cette soupe la soupe rustique et croyez moi, c'est un délice qui permet de ne rien perdre....
Quand j'ai choisi ce titre "Comment cuire un oeuf au plat dans les règles de l'art, comme un chef" j'aurais du écrire "presque...comme un chef" car au dernier moment, l'oeuf a cassé et je n'ai pas encore eu l'occasion de refaire une photo et une novelle...
Un bon classique ce moelleux pommes/noix pour lequel j'ai utilisé un mélange de xylitol et d'érythritol (pas de pic glycémique et faibles calories ou pas du tout). L'ensemble est léger, moelleux à souhait et délicieux avec des noix fraichement ramassées...
Une amie m'a fait profiter de ce cuissot qui lui a été apporté par un voisin. Je n'aime pas la chasse mais bon...que ce sanglier ne soit pas mort pour rien, il a été cuisiné dans les règles de l'art et je l'ai remercié, essayant de me comporter comme...
Voilà un plat végétarien , épicé mais pas trop enfin, c'est selon votre goût fait avec deux ingrédients principaux, le poivron et le boulghour, auxquels j'ai ajouté de l'oignon nouveau (spring onion). Pour les épices, principalement le curcuma et le piment...
Pour ceux qui me lisent régulièrement, vous le savez je suis une adepte du fromage blanc et tout particulièrement celui de brebis dont je raffole. Je fais de temps en temps encore du fromage blanc au lait de vache. J'ai eu envie de tenter le fromage blanc...