J'ai eu l'occasion de voir ce film reportage il y a peu grâce àLaurence du blog sucresable chez qui j'ai gagné cette place de cinéma. Je la remercie car sans elle je n'aurais pas fait tout ce trajet et j'aurais attendu une hypothétique diffusion sur le petit écran.
Ce film n'est pas diffusé partout: j'ai du traverser Marseille et aller le voir à La Penne sur Huveaune (20 km de route à l'heure de pointe!).
Dans la salle nous étions peut être une dizaine....
J'aimerais croire que les chaines nationales vont diffuser rapidement ce film et aux heures de grande écoute!
Il est fait un parallèle entre la capacité de diffusion de OGM et la radioactivité qui a touché récemment le Japon. Rien ne se voit et les conséquences sont dramatiques. Une japonaise dit "où voulez vous que j'aille de toute façon toutes les régions du monde sont reliées..." En effet, on voit dans le film ce qui pourrait nous toucher nous, en France où nous avons en gros une quarantaine de centrales nucléaires, si une seule zone est en catastrophe.
"Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l’énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ? Les conclusions seraient-elles accablantes ? Après « Nos enfants nous accuseront » et après « Severn », le troisième long métrage de Jean-Paul Jaud s’attaque une nouvelle fois aux défis environnementaux, en donnant la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Autant de personnes qui s’expriment librement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le NUCLÉAIRE. Narré par Philippe Torreton, ce film apporte une vision transversale entre ces deux technologies, génétique et nucléaire. Il apporte des alternatives positives, mais surtout des réponses sans appel sur l’irréversibilité et la contamination inévitable du vivant."
... Jean-Paul Jaud dresse avec « Tous Cobayes les mêmes constats sur deux sujets, OGM et nucléaire :
"les OGM d’abord qui sont aujourd’hui de plus en plus exploités alors qu’on ne maîtrise pas les effets. La nature réagit, certaines maladies apparaissent mais encore une fois, face à la pression de grandes multinationales, on ne nous dit pas la vérité.
Le nucléaire ensuite, car c’est exactement la même logique : nous sommes dans l’opacité et le mensonge. Des prédateurs cupides nous l’imposent. Je suis allé tourner à Fukushima et j’ai vu que le nucléaire entraine la destruction.
Je ne veux pas dresser un portrait anxiogène mais mon devoir est d’informer les gens, de dresser un constat, de dénoncer les méthodes et aussi de proposer des solutions. Pour moi, les médias dépendent la plupart du temps des mêmes multinationales qui n’ont plus aucun respect pour notre écosystème et seulement du respect pour leur compte en banque. En laissant faire cela, nous risquons de le payer très cher et surtout de le faire payer aux générations futures. Je ne suis pas un idéaliste, je sais qu’il existe des solutions de substitution. En ce qui concerne le Japon, il y avait avant Fukushima 54 réacteurs nucléaires en fonctionnement. Aujourd’hui ils sont tous à l’arrêt et cela n’empêche pas l’économie Japonaise de s’en sortir" (NDLR : le Japon a annoncé l’arrêt total de sa production nucléaire d’ici 30 ans )."
De 2009 à 2011, et dans le secret le plus absolu, le Professeur Gilles-Eric Séralini a mené au sein du *CRIIGEN, une expérience aux conséquences insoupçonnables.
Il s’agit de la plus complète et de la plus longue étude de consommation d'un *OGM agricole avec le pesticide Roundup faite sur des rats de laboratoire. Les conclusions sont édifiantes…
Le réalisateur Jean-Paul Jaud signe surtout avec Tous cobayes ? un plaidoyer anti-OGM s’appuyant sur l’étude française alarmiste qui vient de relancer le débat sur l’innocuité d’un maïs transgénique. Il a en effet suivi mois après mois l’équipe du Pr Gilles-Eric Séralini. Le film, en salle le 26 septembre, montre de nombreuses scènes de laboratoire où des scientifiques emmaillotés comme des chirurgiens examinent les rats. Certains rongeurs vont développer d’énormes tumeurs, allant jusqu’à 20 % de leur poids. Notamment après le 3ème mois, la durée des études classiques de toxicologie, selon les chercheurs. Jean-Paul Jaud a travaillé tout en gardant le secret sur l’étude engagée par le Pr Séralini, celui-ci expliquant avoir récupéré clandestinement des semences de ce maïs NK 603 via un lycée canadien ayant requis l’anonymat. Le NK 603 n’est pas cultivé en Europe mais est importé pour l’alimentation animale. "Les semenciers refusent de donner des semences aux chercheurs", affirme le scientifique.Corinne Lepage, députée européenne qui se bat depuis des années à Bruxelles contre les OGM, est très présente dans le documentaire. "Les premiers qui ne veulent pas de la recherche, ce sont eux, les semenciers", accuse-t-elle. "Il n’y a pas de problème, car il n’y a pas d’étude" de long terme, ajoute la députée qui vient de publier la vérité sur les OGM, c’est notre affaire !.
Alors, sommes-nous tous des cobayes ?
A vous de juger avec ce long métrage
"En 2011, 1 milliard d’êtres humains souffrent de la faim, et 1,4 milliard n’ont pas accès à l’électricité. Les OGM et l’énergie nucléaire, issus d’un même monde, le monde de l’après Seconde Guerre Mondiale, apparaissent comme des solutions inéluctables.
Devons-nous pour autant succomber, sans tests environnementaux et sanitaires approfondis, aux OGM et au nucléaire ?"
"Le 26 septembre les éditions Flammarion ont publié également "Tous cobayes", signé par le Professeur Gilles-Éric Séralini. Ce film de Jean-Paul Jaud est une libre adaptation de cet essai sur les effets sanitaires des principaux produits chimiques et OGM...
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une poignée de géants de l’industrie (Monsanto, Bayer, Aventis, DuPont, Syngenta, Novartis, etc.) remplissent nos assiettes de colorants, conservateurs, plastifiants, OGM, pesticides, antibiotiques et déversent impunément des centaines de millions de tonnes de produits chimiques dans notre environnement. Ils ont mis dans leur poche les États et les agences d’évaluation des risques sanitaires qui, tout en clamant leur indépendance, s’avèrent complices de leurs dégâts. Et c’est dans un tel contexte que sont apparus certains types de maladies chroniques qui ont augmenté de façon alarmante ...
Depuis 60 ans donc, ce sont les industriels – ceux-là mêmes qui commercialisent les médicaments, les pesticides et les produits chimiques – qui conduisent les expériences en vue d’obtenir les autorisations de mise sur le marché de leurs produits. Des expériences abusivement classées confidentielles et qui, le plus souvent, sont menées à court terme et de façon partielle afin de pouvoir conclure à l’innocuité.
Mais comment et pourquoi les autorités demeurent-elles aveugles ? Comment l’interprétation des résultats en arrive-t-elle à être à ce point déformée ? Quel est le jeu des industriels ? celui des experts scientifiques, bizarrement laxistes ? Comment les anges de la médecine réglementaire sont-ils devenus des démons ?
Gilles-Éric Séralini répond à toutes ces questions et propose la mise en place d’un nouveau système : transparence des évaluations scientifiques ; double évaluation (ou évaluation contradictoire) pour sortir du mythe de l’expertise indépendante ; tests à long terme (2 ans ; soit la durée de vie d’un animal de laboratoire) puisqu’on sait aujourd’hui que la répétition, même à très faibles doses, peut induire des maladies ; tests sur le produit intégral… Et sur le plan thérapeutique, il propose le recours aux gènes de détoxification." Tous cobayes ! Le Livre choc du Pr Séralini.
Source photo et doc: http://www.terrafemina.com/vie-privee/sante/articles/17535-tous-cobayes-lenquete-choc-qui-revele-le-scandale-sanitaire-des-ogm.html
http://cdurable.info/Tous-Cobayes-Jean-Paul-Jaud-Film-OGM-Nucleaire-Torreton.html
Cardamome