Une prise de conscience que nous devons faire individuellement!
Il suffrait de diminuer sa consommation de viande et poisson....la suite dans le prochain article (après demain).
Signez la pétition:
http://www.greenpeace.fr/zero-deforestation/index.php#ok
et regardez la vidéo:
En français
http://www.youtube.com:80/watch?v=0gnmGRIrNQE
(vidéo superbe narrée par Sir Paul Mac Cartney )
En Anglais
http://www.youtube.com/watch?v=0b2k98YLSnk&feature=related
En japonais
http://www.youtube.com/watch?v=gmNSkdPgxNc&feature=related
En espagnol
http://www.youtube.com/watch?v=NfgbaR_gCoY&feature=related
En arabe
http://www.youtube.com/watch?v=Zh4cTBZ3BPo&feature=related
Rajendra Pachauri, prix Nobel de la paix et président du Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat (GIEC), enfonce le clou : « Il suffirait que nous mangions moins de viande pour que notre planète se porte mieux ». Une chose est sûre : l'élevage est un gros consommateur de ressources. Selon le type d’élevage et le mode de calcul, les chiffres varient, mais une chose fait l'unanimité : toutes les calories végétales consommées par un animal d’élevage ne sont pas transformées en muscle qui finira plus tard dans nos supermarchés. Les volailles sont plutôt efficaces pour transformer l'énergie, les porcs déjà moins ; quant au bœuf, il consomme plus d’énergie qu’il ne produit de viande. Une calorie animale peut facilement exiger jusqu'à plusieurs dizaines de calories végétales. Au niveau mondial, l’élevage industriel se taille la part du lion : les bêtes ne pâturent plus en liberté, on les nourrit de céréales particulièrement riches en céréales particulièrement nutritives, comme le blé, le maïs et le soja.
Mais on ne pourra pas augmenter indéfiniment la production. Dès aujourd'hui, plus d'un quart des surfaces agricoles mondiales sont des herbages, un tiers des terres cultivables de la planète est consacré à la culture de fourrage. La Chine, qui était un gros exportateur de céréales il y a encore une dizaine d'années, n’arrive plus à satisfaire sa propre demande et doit importer du fourrage. Elle est aujourd’hui le premier producteur de viande de porc du monde – et doit quand même en importer pour couvrir la demande.
Pendant ce temps, 850 millions de personnes souffrent de sous-alimentation.
Dans le magazine Science, elle tire (Rosamund Naylor, responsable du Programme de la sécurité alimentaire à l'université de Stanford) la sonnette d'alarme : les années caniculaires pourraient devenir la norme, les rendements pourraient chuter. L'économie mondiale de la viande – principale responsable du réchauffement climatique avec un cinquième des émissions de gaz à effet de serre – aggraveront encore ces situations de pénurie.
« Pour augmenter les chances de survie de la Terre, nous devons adopter un mode de vie végétarien » disait déjà Albert Einstein. Le XXIe siècle sera-t-il végétarien pour tous ? « Jamais aucun programme n’a été mis en place pour encourager systématiquement les gens à faire ce choix » déclare Lovell, « d’ailleurs, je ne crois pas que ce soit la solution ». Pour lui comme pour nombre de nutritionnistes et d’agronomes, rayer totalement la viande de son alimentation n’est pas une solution ; celle-ci résiderait dans un juste équilibre – pour le bien de l’homme et de l’environnement. En 2007, l’université Cornell de New York a quant à elle comparé 42 régimes alimentaires et là aussi, un régime végétarien strict n’est pas apparu comme la solution miracle. L’idéal, pour les scientifiques, serait une alimentation contrôlée, avec peu de viande et d’œufs, afin de garantir une utilisation efficiente des surfaces exploitables.
Le Président de l’UBA, M. Troge, prône le retour du rôti dominical. Pour plus de plaisir ? Un jour viendra peut-être où manger moins de viande – mais produite selon des méthodes intégrées, sera de nouveau quelque chose d’exceptionnel. STEFAN SCHMITT.
L'article entier ici
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/DOS-Essen--aber-richtig/2493436.html
B.F.Cardamome