Le 15 novembre 2009 aura lieu au Neil Simon Theatre à Broadway la première de la reprise de Ragtime, le musical de Stephen Flaherty.
L'histoire du Ragtime en France commence avec l'arrivée de l'orchestre militaire de John Philip SOUSA (1854 - 1932) à Paris, lors de l'Exposition Universelle de 1900, une des étapes européennes qui allaient conduire cet orchestre de l'Angleterre jusqu'en Russie. Au répertoire de cet orchestre figuraient de nombreux Cake-walks [MP3], une danse africaine-américaine typée à deux temps et qui, par sa structure et ses rythmes de base, allaient, avec d'autres influences musicales tantôt issues de la tradition Noire et de la tradition Blanche, donner naissance au Ragtime.
Tandis qu'aux Etats-Unis, entre 1900 et 1914 le Ragtime se développait, les Français, plus particulièrement, se passionnèrent d'emblée pour cette danse qui, par ses mouvements très caractéristiques, leur semblait très "exotique". Très rapidement le Cake-Walk fut à la mode aussi bien dans les salons de la haute société où l'on dansait et écoutait de la musique, que dans les théâtres et cabarets populaires, comme le montre des articles des quotidiens Le Figaro et l'Illustration de cette période. Des compositeurs, issus du monde classique ou bien d'autres horizons, furent immédiatement frappés et séduits par cette musique si originale qu'ils écrivirent des pièces librement inspirées de ce qu'ils avaient entendu, soit dans les salons, soit à l'Exposition Universelle.
http://www.ragtime-france.net/Ragtime/index.htm
Le ragtime est généralement considéré comme l'un des principaux précurseurs du jazz (avec le blues).
Le ragtime est principalement associé au piano, mais est aussi joué avec d'autres instruments, tels que la guitare ou le banjo, et peut être interprété avec une formation de type fanfare.
Du point de vue musical, le ragtime se caractérise principalement par l'introduction de syncopes dans la mélodie : les notes sont parfois jouées entre les temps principaux du rythme, créant un effet de décalage. Au piano, la main gauche assure un battement à quatre temps bien marqué (alternant basses et accords plaqués, mouvement appelé « faire des pompes » dans l'argot musical) que vient syncoper la mélodie jouée par la main droite. C'est ce Ragged-time (temps en lambeaux, déchiqueté) qui a donné son nom au genre. D'un point de vue stylistique, les ragtimes sont plutôt joués binaires, à l'inverse du jazz.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ragtime
Debussy, Satie, Claude Bolling, Scott Joplin ("l'arnaque"), Jelly Roll Morton parmi les plus connus.
B.F.Cardamome