Je vous ai proposé il y environ une dizaine de jours de me suivre au quotidien dans cette aventure avec sucre très limité. Lestée d'un petit excédent de gâteaux et de repas aux quantités déraisonnables, j'ai démarré à +6.9 et je termine aujourd'hui à +3.1 kg. En fait je suis repassé à un IMC <25 mais le poids où je me sens beaucoup mieux est encore inférieur d'environ 3kg. L'âge, la ménaupose et les divers régimes idiots que j'ai faits quand j'étais jeune font que ces kilos seront probablement là encore longtemps et je dois l'accepter, vu que mes dépenses énegétiques n'iront pas en augmentant (arthrose, genoux, pieds, rachis)
J'ai fait deux belles entorses, un repas chez une amie, et une repas chez moi entre amis (couscous).
Suite à ça, j'ai repris environ 600g chaque fois, ce qui est bien normal mais reperdus dès le lendemain. ...Et je dirai, on a bien le droit de temps à autre de dépasser un peu la norme si on ne reste pas dans l'exagération, si ça ne devient pas une habitude quotidienne. Notre cerveau sait gérer et dès le lendemain d'une agape, il est incapable de nous envoyer un (vrai) signal de FAIM.
Soyons honnête, avoir ENVIE DE MANGER n'est pas AVOIR FAIM. On ne parle pas de diète le lendemain mais bien de NON FAIM donc PAS MANGER ou très peu (la diète est quelque chose d'imposé alors que là, c'est notre cerveau qui réclame RIEN).
Je l'ai déjà dit, notre poids suit tout le long de notre vie un ligne horizontale en forme ondulatoire mais cette ligne reste horizontale. Si elle descend, on maigrit, si elle monte, on se voit affublé de quelques kilos supplémentaires après quelques années d'alimentation trop importante par rapport à ses dépenses.
• Quelquefois, on a du mal à se mettre tout seul à écouter ses sensations alimentaires alors on aime se fier à quelqu'un qui nous indique ce que l'on doit manger et souvent en passant par de nombreuses restrictions qui peuvent elles mêmes engendrer de la frustration.
• Je préfère savoir que certaines personnes décident de prendre un "coach", c'est à dire un compagnon de route qui va les guider et les encourager, éventuellement conseiller mais en tous cas rappeler que les sensations alimentaires sont là et qu'il suffit de les écouter en commençant par de l'entrainement.
Et le sucre dans tout ça?
Le sucre est bel et bien notre poison quotidien; certes il en faut pour permettre à notre cerveau de bien fonctionner mais avec ce prétexte, ne courrons pas le risque de surdosage et de complète dépendance aux produits qui contiennent du pur sucre (surtout tout ce qui est industriel).
Quant au sucre contenu dans les céréales, le mieux là aussi est de ne pas exagérer, Ne pas oublier que tout ce qui est blanc est du "sucre rapide" et que, pour pouvoir dire "sucre lent" il faut utiliser des céréales complètes et comme le dit Eric en commentaire, il vaut mieux se fier à L'IG de l'aliment (indice glycémique).
Je ne suis pas convaincue qu'il faille manger beaucoup de fruits (sucre) surtout s'il ont été conservés jusqu'à un an dans les frigos ou s'il ont poussé à grand renfort d'engrais.
Les fruits d'aujour'hui n'ont plus de goût sauf dans un jardin bio et en pleine saison et local. Pareil pour les légumes. Pour pouvoir en manger un, des années 70 il faut maintenant en manger 10. C'est très cher le prix de l'eau!!!!
J'espère que mon expérience vous aura donné quelques indications en tous cas, vous aura montré qu'il est plus important de savoir si on mange par FAIM que de supprimer des aliments (sauf le pur sucre ou les produits qui en sont issus comme les gâteaux). Je pense aussi que plus nous donnons à notre cerveau des produits industriels, plus il se venge pour trouver ce dont il a besoin dans la succession de cochonneries que nous lui offrons (tout ce qui est industriels, tout ce qui est light, tout ce qui est raffiné) et plus il va chercher à stoquer pour le cas où....
Il vaut mieux une petite entorse avec de bon produits et de bons amis qu'une privation et une restriction avec des produits industriels et mangés en solo
CARDAMOME