Médicamenteurs extraits
envoyé par rue89. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Quand la molécule tombe dans le domaine public et que les médicaments sont génériqués (et donc vendus moins chers), ils retirent leurs vieux médicaments du marché pour ne pas perdre le marché. ils sortent une nouvelle molécule (qui n'est souvent que la cousine de l'ancienne) , ou une nouvelle forme galénique et font une bonne campagne marketing auprès des médecins et le tour est joué!!
J'ai pu revoir le film "Les médicamenteurs" en entier (censuré mais heureusement enregistré par un particulier) diffusé par Pierre Pradel à Vitrolles (dirigeant du Comité de défense de la sécurité sociale), avec la présence de Philippe Foucras que l'on pouvait voir dans le film, précédemment diffusé sur Arte.
Un débat a suivi la diffusion du film, partagé par des gens de tous horizons, dont des pharmaciens, des professionnels de santé, des politiques...
Qui, parmi les "experts" de l'HAS chargés de la délivrance d'une AMM (autorisation de mise sur le marché) peut réellement dire qu'il n'a pas de conflit d'intérêt avec un groupe pharmaceutique? La loi de 2002 sur la transparence médicale oblige les protagonistes à mentionner leur appartenance mais ils ne le font pas toujours!
* Le Formindep – pour une Formation et une information médicale indépendante –au service des seuls professionnels de santé et des patients.
Philippe Foucras, président du Formindep * souligne que « Tous les experts qui s’expriment publiquement ont des liens avec l’industrie pharmaceutique, liens qui ne sont pas graves en soi mais quand ce lien fait conflit, il interfère sur la qualité du soin et les prescriptions. »
Selon le Formindep, les recommandations de la Haute autorité de santé sont influencées par les labos http://www.viva.presse.fr/Que-choisir-et-Formindep-font_12160.html
Le “ghostwriting” est le fait pour un auteur qui a contribué de façon éventuellement prépondérante à un travail scientifique de ne pas apposer sciemment son nom sur la liste des auteurs de ce travail, si celui-ci est publié. Pour donner une analogie, en littérature, on nomme cela un “nègre”. Le “guest authorship” est la conséquence de la première notion. Le rédacteur fantôme va laisser sa place sur la liste des auteurs à un tiers qui n’a pas ou peu participé au travail scientifique. Ces notions définissent l’écriture en sous main d’un article scientifique.
L’industrie pharmaceutique est friande d’études scientifiques qui vont apporter des arguments en faveur de la prescription de telle ou telle molécule, tel ou tel dispositif. Une étude signée par un leader d’opinion apporte une plus-value commerciale considérable. Une trame informelle d’intérêts convergents va ainsi se tisser entre les firmes pharmaceutiques et ces chercheurs leaders d’opinion, tous deux avides de publications.
La firme pharmaceutique, ou un prestataire de service va élaborer de A à Z un article scientifique, c’est-à-dire le protocole, le recrutement des patients, le suivi, le recueil des données, et la rédaction de l’article, et le proposer clés en main à un chercheur, de préférence spécialiste reconnu de la question. Le scientifique contacté n’a plus qu’à signer un article qui ne lui a demandé aucun travail, et qui étoffera sa liste de publications. Cerise sur le gâteau, il est rémunéré : par exemple, dans le cas des articles sur le Vioxx®, entre 500 et 1700 euros par article. [2]
L’écriture en sous main d’un article scientifique médical, collusion d’intérêts entre firmes pharmaceutiques et chercheurs, est fréquente, bien organisée et difficilement détectable pour le lecteur. Un tel article n’est rien d’autre qu’une publicité rédactionnelle déguisée.
L’écriture en sous main d’un article scientifique n’est qu’une des composantes de l’influence des firmes pharmaceutiques dans l’ensemble du processus de soin depuis la paillasse du laboratoire jusqu’au malade. http://formindep.org/Le-ghostwriting-ou-l-ecriture-en
Comme ne cesse de le rappeler le Formindep, se lier à des intérêts commerciaux pour sa formation médicale n’est jamais un partenariat gagnant-gagnant pour les soignants et leurs patients. Les preuves de la nocivité, pour la qualité et le coût des soins, de l’ingérence des firmes dans la formation médicale ne manquent plus et ne peuvent plus être ignorées par les professionnels de santé et les autorités sanitaires.
Quand des responsables de la formation médicale, des autorités de santé et des associations de patients organisent ou cautionnent de tels programmes sous dépendance, invoquer l’ignorance de leur nuisance pour la santé publique ne peut être une excuse. Il s’agit ni plus ni moins d’incompétence.http://formindep.org/Se-former-au-profit-de-l-industrie
Extrapoler sur tout ce qu'on nous raconte à propos de tout, de la grippe et du reste et...A MEDITER!
http://cdsecu.20minutes-blogs.fr/archive/2009/04/25/comite-de-defence-de-la-securite-sociale.html
B.F.Cardamome