La qualité de l’eau du robinet en France
En France, la majeure partie de la population a accès à une eau du robinet dite « potable ». Toutefois, cette acception
recouvre des réalités très disparates au sein même du territoire. État des lieux de la qualité de l’eau du robinet en France.
État de l’eau du robinet sur le territoire français
Une eau est potable quand elle apte à être assimilée par l’organisme humain. C’est bien le cas de l’écrasante majorité des eaux qui coulent de nos robinets chaque jour en France. Cette eau, objet d’une attention sanitaire permanente, est extrêmement contrôlée. Néanmoins, cette « bonne tenue » sanitaire globale renvoie à des réalités plus contrastées selon les régions.
Ainsi, la qualité microbiologique varie énormément selon l’environnement et l’état des infrastructures.
Pour l’exemple, et très étonnement : la ville de Paris possède une eau de très bonne qualité bactériologique, à l’inverse d’autres lieux plus champêtres.
La présence de pesticides peut aussi grandement varier à un niveau extrêmement localisé, en fonction des cultures environnantes.
Le taux de nitrate dans les eaux souterraines, avant traitement, est également un facteur déterminant pour l’évaluation de la qualité d’une eau.
En la matière, l’Île-de-France est une très mauvaise élève, ainsi que le Nord de la France, tandis que les régions montagneuses sont globalement épargnées.
Le plomb enfin est un élément pouvant grandement altérer la qualité de l’eau s’écoulant du robinet. Il convient de toujours se référer aux analyses des derniers prélèvements s’agissant du lieu que l’on occupe afin d’avoir une vision claire de la situation.
L’éternelle « eau dure »
L’autre élément qui influe grandement sur la composition de l’eau est le calcaire. Sa présence détermine la « dureté » de l’eau et, en la matière, la France est championne des eaux dites « dures » ou moyennement dures.
L’essentiel des eaux très douces du territoire français est situé en Bretagne et dans la région Centre. Pour autant, il ne faut pas diaboliser l’eau dure plus que de raison : dans les proportions courantes, le calcaire n’a aucun mal à être géré par l’organisme humain.
J’aimerais rajouter mon expérience personnelle : l’eau au robinet, au village (Pyrénées audoises) est titrée à 90°th soit 900 mg de calcaire / litre d’eau.
Il faut savoir que le calcaire pour être assimilé correctement - il en va ainsi de tous les minéraux en bouteille – doit utiliser nos propres minéraux et cela demande un gros effort pour éliminer correctement ces « déchets », devenus tels dès lors que l’eau n’est plus consommée à la source. Il en va de notre organisme comme de nos assiettes…il faut une eau non chargée en « boues » pour les nettoyer correctement.
La recherche d’une eau douce est généralement synonyme de confort, car les eaux peu chargées en calcaire sont beaucoup plus agréables pour le palais. L’assimilation en est également plus aisée. Pour profiter de la douceur d’une eau peu chargée, il est intéressant d’utiliser une fontaine à eau filtrante : directement branchée sur l’arrivée d’eau, cette fontaine débarrasse l’eau du robinet d’un certain nombre d’impuretés tout en lui ôtant cette saveur chlorée désagréable plus ou moins prononcée selon les régions.
L'utilisation d'une fontaine à eau filtrante permet en outre de limiter considérablement l'achat de bouteilles plastique et la corvée de les transporter.
L’eau du robinet « idéale »
Que serait l’eau du robinet parfaite ? Idéalement, une eau saine d’un point de vue bactériologique, sans plomb, sans nitrate, sans radioactivité et sans substance émergente.
Si elle est faiblement minéralisée, c’est encore mieux : trop de minéraux, peuvent être lourds à assimiler. En la matière, les eaux d’Auvergne, bretonnes, vosgiennes et celles des Pyrénées-Atlantiques, avec moins de dix milligrammes de calcaire par litre, font figure de modèles.
Je citerai quelques exemples pour les eaux d’Auvergne, parmi celles que vous pouvez facilement trouver dans les commerces : Mont Roucous, Fontaine de la Reine, Monts Barbier (carref.), Laqueuille (Lecl.), Eco (Lecl), Volvic. Eau de Plancoët en Bretagne.
En fait, il suffit de regarder ce qui est écrit au niveau du « cal » (calcaire et non calcium) et si c’est en dessous de 10 mg on est bien, mieux encore si c’est en dessous de 6 mg et acceptable si on est entre 10 et 25mg.
CARDAMOME