J'ai été absolument subjuguée et très émue par cette écriture.
L'auteur est un de mes amis; nous étions plusieurs à jouer et nous essayer à une phrase ou un texte qui utilise 5 mots donnés par le précédent joueur. Lisez...vous comprendrez mon émoi.
Lorsque je lis certains post sur FB ou ailleurs, et ce, chaque fois que j'en lis, il me faut parfois 10 mn pour parvenir à bien comprendre ce qui est écrit tant il y a de fautes de vocabulaire ou de verbe.
C'est le cas aussi, de plus en plus, pour des documents officiels ou des affiches publicitaires et très souvent, dans les journaux et magazines.
En français la bonne utilisation du temps est importante car c'est celui-ci qui va indiquer à quel moment précisément l'action a eu lieu et combien de temps elle a duré par rapport aux autres actions.
Croyez moi, l'auteur des lignes qui suivent ne parlait pas un mot de français avant l'âge de 11 ans et sa "culture" était à l'opposé de la nôtre; il a appris en lisant les BD et particulièrement les mangas (il a d'ailleurs aussi appris pas mal de mots japonais!). Il n'y avait malheureusement plus personne pour le pousser dans les études ... il a péniblement atteint le niveau CE1.
Loin d'être un idiot, il est sans travail car il souffre d'incapacité reconnue mais non pensionnée, liée à d'importantes difficultés spatio temporelles .
Ce monsieur est un exemple pour bien des personnes, y compris ceux qui ont poursuivi des études supérieures et qui sont incapables d'aligner une phrase sans aucune faute à chaque mot.
Il a toute mon admiration...
Comment voulez vous que les gens se comprennent? Comment ne pas saisir l'importance qu'à chaque bout de phrase un conflit pour incompréhension peut éclater?
La petite fille du bidonville
Les circonstances de création de cette nouvelle : Ecrire en utilisant 5 mots : bière, pot-au-feu, chat, ruine, cinéma
Je recopie exactement comme cela a été écrit, correction des fautes en bleu, mots utilisés en rouge.
♥♥♥
Enfant, elle adorait jouer avec d’autres enfants dans les ruines du bidonville où elle habitait.
A l’entrée du bidonville, il y avait un bar ou où son papa qu’elle adorait, venait souvent en fin de journée, boire une bière avec ses copains autour d’un poker.
Si sa maman lui avait un jour offert un chat pour la récompenser de ses bonnes notes à l’école, c’est avec son père que la petite fille aimait se promener, parce que, son papa l’amenait souvent au cinéma. Et le weekend, familles et amis se retrouvaient toujours autour d’un pôt au feu pot-au-feu, cuisiné merveilleusement par sa maman.
Bien que la vie ne soit fût pas toujours facile tous les jours dans un bidonville, la petite fille était heureuse de cette vie la vie-là qu’elle ne changerait pour rien au monde.
G.T..
CARDAMOME