• Il y a quelques années on a dit aux gros américains de se priver de graisses...Résultat, aucun n'a maigri, ils ont même grossi davantage car ils ont augmenté les quantités de haricots verts et autre jambon.
• En France, c'est ce qu'on a fait aussi pour inciter les gens gros à maigrir (on copie le bon mais on copie aussi le mauvais des américains et 10 à 20 ans plus tard, on a les dégâts!)
Total, l'obésité progresse, personne ne maigrit, en tous cas, définitivement puisqu'on assiste inmanquablement à une reprise de poids supérieure à la perte.
• Il en est ainsi de toutes les addictions (ici, addiction à la (mal) bouffe).
Si le malade alcoolique ne reprend qu'un dé à coudre d'alcool, il court le risque de "rechute" et l'ascension est rapide, fulgurant (de quelques jours à quelques semaines mais consommation supérieure à avant.
Tous les patients nous le racontent ainsi). Seule différence, on peut manger raisonnablement mais on doit rester abstinent à vie en ce qui concerne les drogues.
Avant d'en arriver à des extrémités, essayer tout de même des thérapies comportementales et la psychothérapie.
L'important est de partager de plaisir de la table et d'en savourer chaque instant, de ne pas se comporter comme un aspirateur.
Bref, d'apporter des aliments lentement et en petite quantité...tiens...un peu comme ceux qui ont du subir une mutilation ou la pose d'un "bypass"
...A méditer
NB: ...Avoir présent à l'esprit que le poids est normalement fluctuant et que sa régularisation se fait au cours de quatre saisons, en tous cas, il y a une courbe ondulatoire fonction des petites envies ou des petites périodes de "non faim" car trop pris le jour de la fête). La nausée et le vomissement réflexes n'étant que les moyens que notre corps a trouvés pour gérer des excès en cas d'urgence métabolique.
Depuis le temps que les (vrais) nutritionnistes le disent en France! Les américains s'en rendent compte maintenant!
La réduction des graisses ne fait pas maigrir....Et je rajoute... ni aucune restriction cognitive. Ce n'est pas parce que je déciderai de rouler moins donc de mettre moins d'essence dans ma voiture, qu'elle verra sa consommation moyenne diminuer.
Quand le réservoir est plein, même si l'essence n'est pas chère, le remplir ne fera que le faire déborder et parcourir des km ne fera que le vider avant de vider la réserve mais on ne pourra pas vider la réserve avant d'voir vidé le reste...Et vous avez tout compris.
Donc, un peu d'exercice genre monter les escaliers, marcher rapide jusqu'au village ou au commerce du coin et surtout, ne manger que si on a faim (la vraie, le gargouilli) et s'arrêter en ayant ll'impression qu'on pourrait en manger encore...ce que me disait mon sage papa il y a fort longtemps.
Ajouter à ça qu'un comptable (cerveau) déteste qu'on lui apporte les factures en une fois et mal classées (aliments, non mâchés et remâchés) et il doit avoir le temps entre chaque facture de faire une estimation de ce qu'il doit recevoir ou au contraire, aller chercher dans les "dûs" (réserves).
Donc FAIM et MACHER, MACHER...et à un moment du repas (et pas une heure après) il (le cerveau) va vous envoyer un message de satiété.
Il est bien évident que si vous n'avez pas faim lorsque vous commencez à manger (le plus souvent parce que c'est l'heure ou par habitude), vous ne percevrez aucun signal de satiété.
En cas d'envie, allez y!... et ça sera ce que vous ne prendrez pas au repas mais attention, on ne peut pas être un "enfant" trop souvent dans la journée! Si vous n'y allez pas toute de suite (sur la petite envie) vous allez entrer dans la frustration et en cas de problème (colère, conflit, facture etc) vous risquez de "désinhiber" et vous venger sur votre envie, en prendre le double.
Dernier conseil: manger de "l'ENTIER, du VRAI" (peut être en moindre quantité), jamais du light sinon votre cerveau va vous dire "c'est quoi cette m...que tu m'envoies," et il va chercher à se rattraper par la quantité ou une envie subite (le cerveau ne connait que ce qui est "nature" et sait parfaitement le métaboliser. Au contraire il va stocker ce qu'il ne connait pas (induustriel) pour le ranger plus tard ou jamais (comme on fait avec la pile de courrier au risque d'avoir à,faire face à de fâcheuses conséquences).
NB: ce qui fait la qualité d'un aliment, ce n'est pas sa grosseur mais ce qu'elle contient. Aujourd'hui, le pourcentage engrais, pesticides/nutriments est inversé par rapport aux années 60/70.... La moitié d'un aliment VRAI apporte au moins deux fois plus q'un aliment entier industriel et donc, coûte le même prix. Manger industriel revient à emmagasiner annuellement au moins trois kilo d'additifs dans notre organisme.
Enfin, attention à l'effet décollement d'affiche! N'est t elle pas superbe, notre Marianne James?!
CARDAMOME