À ENVOYER À TOUS CEUX QUE VOUS AIMEZ!
C’était son party de Noël. Elle était avec ses collègues de travail et son amie Julie avait même mis des mini boules de Noël pour remplacer ses boucles d’oreilles traditionnelles. Elles buvaient un "Cosmopolitan", comme dans "Sex and the City" et portaient fièrement leurs nouvelles chaussures d’un "designer hot". La tête leur tournait un peu, mais c’était formidable. C’était bon de décrocher du quotidien entre amies dans un beau bar chic avec du si beau monde. Ensemble, elles étaient belles et elles s’aimaient! La force de l’amitié les resserrait comme dans un étau. C’était un moment parfait. Il émanait du groupe un esprit des fêtes, léger et authentique. Leur enthousiasme a même su attirer d’autres personnes qui sont venues leur parler au cours de la soirée. D’autres groupes de party de bureau, des gars, des filles, tout le monde avait une vie intéressante et surtout, tout le monde avait comme sujet de conversation numéro 1, les réseaux sociaux! Les mots « Facebook « et « Twitter » fusaient à travers les discussions animées. Les gens se disaient à quel point les rencontres virtuelles étaient fascinantes de nos jours, mais ironiquement, ce soir là, les rencontres humaines reprenaient toutes leur valeur et c’était beau à voir. L’atmosphère était tout indiquée pour faire des rencontres passionnantes.
-« SHOOTER!!!! »
Quelqu’un est arrivé avec un beau plateau de shooters de Téquila. Elle se rappelle avoir léché le sel sur le dessus de sa main, bras dessus, bras dessous avec son amie Julie, elles ont bu leur shooter et…..et c’est tout ce dont elle se rappelle.
Elle ne se rappelle plus de rien d’autre.
Le plafond verdâtre de sa chambre d’hôpital est la première chose qu’elle a vu en ouvrant les yeux. On lui a demandé ce qui était arrivé, si elle se souvenait du moindre détail.
Elle ne savait pas de quoi il était question.
On lui a annoncé qu’elle avait été violée, battue, et abandonnée dans une ruelle près du bar. L’enquête ne fait que commencer, mais pour elle, sa vie heureuse vient de se terminer.
Cette histoire est arrivée à quelqu’un de mon entourage il y a quelques jours.
Je l’ai mise en mots pour que vous compreniez ce que cette personne a vécu puisqu’elle n’est présentement pas en état de le raconter. Pour aider, j’ai décidé d’écrire cette lettre pour sensibiliser tout le monde à la drogue du viol, surtout durant cette période des fêtes.
Devenez vous aussi porteuse et porteur du message.
Gardez votre verre bien en vue, et ne faites confiance à personne, au risque d’avoir l’air méfiant.
Faites passer cette histoire, envoyez-la à vos enfants, vos parents, vos amis et à tous ceux que vous aimez. Si on se tient ensemble, je suis convaincue que ces histoires deviendront moins fréquentes. On peut au moins commencer à faire une différence, immédiatement, en passant le mot.
Une drogue insidieuse :
Il suffit de quelques gouttes de GHB glissées dans un verre pour que la drogue fasse son effet. Indétectable au goût et à l’odorat, la jeune fille ne s’aperçoit pas qu’on veut la droguer. Progressivement, elle n’est plus maîtresse de ce qu’elle fait. Le violeur peut alors abuser d’elle en toute impunité, sachant que la drogue entraîne souvent des pertes de mémoire, et que la jeune fille ne se souviendra pas de ce qui s’est passé
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