J' J'ai fait pas mal de coupes alors ne manquez pas, selon votre intérêt, d'aller lire l'rticle dans son entier en suivant les liens du Figaro
Betti-Cusso, Martine 26/02/2010 | Mise à jour : 18:50 Réactions (6)
La campagne du Neurodon (du 8 au 14 mars prochain) et la Semaine du cerveau (du 15 au 21 mars) seront l'occasion de faire le point sur les recherches en cours. Et elles avancent à grands pas. Les scientifiques découvrent la capacité étonnante du cerveau à produire de nouveaux neurones et ouvrent des pistes qui permettent de le réparer, de le stimuler et de l'entretenir.
En étudiant le cerveau de Serinus canaria (le canari) en 1980, des chercheurs observent que des neurones du centre vocal supérieur, qui en contrôlent le chant, se volatilisaient à l'automne pour être remplacés par une nouvelle génération de neurones au printemps suivant...
Le travail se fait ensuite sur des rongeurs, et l’on remarque que la matière grise du rat prend du poids après un entraînement en labyrinthe. Alors que l'on répétait depuis des générations que, les neurones sont incapables de se renouveler, on constate, dans un cerveau animal, la formation de nouvelles cellules nerveuses. En 1996, ce sera le tour du primate.
On observe la présence de neurogenèse (formation de nouveaux neurones) dans deux régions du cerveau - l'hippocampe et les bulbes olfactifs - de singes adultes. Fred Gage, neurobiologiste américain de l'université de Californie, à San Diego, franchit enfin le pas décisif chez l'homme : il démontre que de nouveaux neurones, produits naturellement à partir de cellules souches, sont générés dans le gyrus dentelé de cerveaux humains adultes. Le phénomène intervient à tout âge de la vie.
L'être humain perd quotidiennement des centaines de neurones. Dans cette perspective, le vieillissement apparait comme une fatalité inéluctable, entraînant quasi mécaniquement, avec l'âge, difficulté de concentration, d'attention, perte de mémoire et maladies neurodégénératives.
Le cerveau est loin d'avoir livré tous ses secrets. On en sait plus sur les planètes de notre système solaire, disent les experts, que sur cette extraordinaire mécanique qui nous permet de voir, d'entendre, de parler, de penser, de nous souvenir, d'imaginer ou d'aimer.
«En l'état actuel des connaissances, explique le Pr Yves Agid, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et directeur scientifique de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière, rien ne prouve que les cellules nerveuses meurent au fil du temps. Elles restent intactes, mais se déshabillent progressivement et perdent une partie de leurs connexions. Ce qui a pour effet de limiter les informations qui circulent et d'affaiblir les fonctions qui en découlent.»
Plus celles-ci (les connexions) sont denses, plus elles favorisent la neurogenèse du cerveau. A l'inverse, un environnement pauvre en stimuli et en contacts sociaux la réduit.
Le cerveau est doté de substances biologiques naturelles, appelées facteurs trophiques ou facteurs de croissance, ………Si nous parvenons à stimuler la neurogenèse, nous pourrons améliorer l'état cérébral d'un individu, en particulier assurer de meilleures performances perceptives et mnésiques.»
Dans le cerveau, tout ou presque reste encore à explorer. C'est pourquoi l'ouverture, à l'automne prochain, de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière s'annonce comme un événement. Il s'agit d'une expérience pilote puisque les recherches - cliniques et fondamentales - sur le cerveau menées par cet organisme seront internationales, regroupant dans un même lieu les patients, les chercheurs et les médecins. Pour la France, un pari qui peut la conduire dans le peloton de tête des neuro sciences.
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Par Martine Betti-Cusso
Article dans sa totalité : http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/02/26/01030-20100226ARTFIG00601-cerveau-la-bataille-de-la-jeunesse-.php
Cinq règles d'or pour un cerveau tonique
26/02/2010 | Mise à jour : 15:22 Réactions (4)
Si des facteurs génétiques interviennent dans le vieillissement du cerveau, l'hygiène de vie, la stimulation intellectuelle, l'alimentation, l'activité sociale participent à préserver les neurones. Autant de pistes pratiques sur lesquelles chacun peut agir.
1 - PLUS ON SE SERT DE SON CERVEAU, MOINS IL S'USE
Exercez, analysez, mémorisez... tel pourrait être le leitmotiv du brain building ou gymnastique cérébrale. Par la suite, plus les synapses - zones qui relient les cellules nerveuses entre elles - seront sollicitées, plus elles formeront de nouvelles connexions et se maintiendront si elles sont entretenues, retardant ainsi l'apparition de maladies neurodégénératives. de multiples activités et jeux ont ce rôle de stimulation, que ce soit le Scrabble, la belote, les échecs ou tout autre jeu de logique, le bricolage, et même les rêveries selon une récente étude canadienne. Par ailleurs, il faut varier ses activités pour mobiliser les différentes régions du cerveau, et s'exercer régulièrement, les compétences acquises commençant à régresser lorsque les structures cognitives ne sont plus sollicitées. C'est vrai à tout âge, et plus encore en vieillissant. «Nous perdons alors des facultés d'attention et de concentration dans les différentes mémoires, et notamment dans la mémoire du travail, qui nous permet de planifier, d'anticiper, ……Les facultés de mémorisation et de concentration dépendent aussi de l'état de santé physiologique et psychologique de chaque personne.»
2 - PAS TROP DE STRESS ET UN BON SOMMEIL
D'où la nécessité d'apprendre à contrôler ses émotions. Mais aussi de veiller à la qualité de son sommeil. «Il est vital pour renforcer les connexions cérébrales, doper les capacités mentales, consolider les souvenirs», ….Il a ainsi été démontré que le sommeil permet de digérer les informations de la journée, de transférer les informations stockées dans l'hippocampe vers le cortex préfrontal du cerveau afin de laisser la place pour acquérir de nouvelles connaissances.
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3 - L'ART DE SE NOURRIR INTELLIGEMMENT
Le Pr Jean-Marie Bourre, nutritionniste, propose un menu composé d'une quarantaine de nutriments indispensables au bon maintien de nos facultés cérébrales.
Baguette de pain quotidien à tous les repas,
Une tranche de jambon ou de fromage
Le fer (boudin noir, moules, crevettes),
Sans omettre les graisses et acides gras dont l'acide cervonique ou DHA, de la famille des oméga 3 (maquereau, saumon, fruits de mer, hareng, huile de colza, de noix) et l'acide arachidonique, de la famille des oméga 6 (huiles végétales et viandes), dont les carences altèrent la vision et les facultés d'apprentissage.
Les huîtres, les rognons ou les haricots blancs fourniront le zinc nécessaire pour éviter les difficultés d'apprentissage.
Les fruits et légumes apportent leur lot de vitamines utiles. Certaines sont à privilégier : la vitamine E (huile de tournesol, noisettes, avocats, asperges...), qui participe au maintien des structures cérébrales, la vitamine B9 (petits pois, épinards, lentilles, foie gras...) qui aide à con server ses facultés de mémorisation et la vitamine B1 (blé, jambon, asperges, choux...) pour ses effets protecteurs contre les états dépressifs.
4 - L'ESPRIT SOCIAL ACTIVE LES MÉNINGES À TOUT ÂGE
Le cerveau est un organe social. Il a besoin pour s'activer d'interagir avec ses semblables. C'est pourquoi il est primordial de conserver des liens sociaux tout au long de sa vie, d'en tisser de nouveaux, de bâtir des projets, d'entreprendre, de rester curieux.
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5 - DU SPORT ET DES BILANS DE SANTÉ
Les bienfaits d'une activité physique régulière sur l'organisme et sur le cerveau ne sont plus à démontrer. Elle diminue l'anxiété tout en améliorant l'oxygénation du cerveau, améliore la fabrication des facteurs trophiques, qui aident les neurones à mieux conserver leurs terminaisons nerveuses, et contribue à augmenter le débit sanguin cérébral, ce qui protège le cerveau des lésions cérébrales et limite le déclin lié au vieillissement....
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Par Martine Betti-Cusso
Cardamome