(merci à l'auteur de la photo trouvée sur google images)
"Slumdog Millionaire,
un conte de fées"
"Le Britannique Danny Boyle a obtenu le prestigieux Oscar du meilleur réalisateur pour "Slumdog Millionaire",
qui a déjà raflé six statuettes
lors de la cérémonie hollywoodienne".
"Slumdog millionaire" a obtenu le Golden Globe du meilleur film dramatique.
REPORTAGE - Tout d'abord accusé de stigmatiser l'incurable pauvreté de leur pays, le film de Danny Boyle a vite été adopté par les Indiens qui le surnomment «SM».
«Plus que la pauvreté, le fil conducteur de Slumdog Millionaire, c'est tout à la fois l'énergie, l'esprit d'entreprise et l'imagination dont font preuve les enfants des bidonvilles.» En une phrase, Barkha Dutt, journaliste vedette de la chaîne de télévision NDTV, a tout dit. Enfin presque.
Bien sûr, SM, comme les Indiens ont déjà surnommé le film, jette une lumière crue sur les bidonvilles, la mafia, les horreurs de la misère, les viols et la drogue, les violences intercommunautaires, etc. Mais il montre aussi les call centres, Bombay (devenue Mumbai) et ses gratte-ciel, ses embouteillages, ses beautiful people… Enfin, il capte le formidable bonheur de millions d'Indiens, toutes classes confondues, exultant de voir un ancien enfant des rues rafler la mise. La part du rêve. La conviction bien indienne, surtout, que tout est possible dans ce pays. « Il y a quelque chose de Chak De India ! et de Lagaan dans Slumdog Millionaire », lance Vinod, étudiant en sociologie à l'Université de Delhi. Deux classiques du Bollywood, où le bien l'emporte toujours sur le mal et où les plus faibles finissent par faire entendre leur voix. Mais, poursuit Vinod, « il y a une différence de taille entre les films de Bollywood et celui de Danny Boyle. Les premiers relèvent du divertissement, même s'il y a presque toujours quelque chose d'éducatif à la clé, alors que Slumdog oblige le spectateur à réfléchir sur la société indienne. »
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Quelques commentaires:
"un film touchant, attachant ; les acteurs sont merveilleux, surtout les enfants ! un rythme comme on en connait plus dans le cinéma de ce genre et une musique fabuleuse. Et puis l'Inde, l'Inde.........
succés amplement mérité".
"Plus discrète que la Chine et pourtant tout aussi vibrante de diversité, de courage et de soif de réussite, l'Inde - à travers la ville de Bombay (ou Mumbaï) - est montrée dans le film simplement dans toute sa réalité.
Il n'y a pas de chichis ni aucune fioriture pour racoler le spectateur occidental. Mais le miracle se produit : l'histoire de ce jeune de bidonville qui partage la même vie cruelle et sordide que les millions de miséreux de son bidonville nous aspire, nous le spectateur, grâce au scénario haletant, coloré sensible, surprenant de Boyle.
Ce réalisateur doit probablement aimer très fort l'Inde, sous tous ses aspects - cruel et tendre, misérable et opulent, et de grande beauté de son peuple - parce qu'il parvient à nous donner le goût de l'Inde. À moi en tous cas, qui suis resté jusqu'à la toute fin du générique.
Courez tous voir ce film, simple, beau, sensible et inoubliable" !
"Comme quoi le bonheur se trouve aussi avec rien du tout ou presque rien...que les jeunes de notre société aillent voir ce film et s'inspirent...belle leçon de combativité!"
Mon commentaire :
Premières images, Djamel répond aux questions du jeu "qui veut gagner des millions". A coups de flashback, on comprend comment ce jeune issu des bidonvilles va pouvoir répondre à celles-ci.
Flashback sur sa vie depuis qu'il est enfant aus côtés de deux autres personnages, Salim, son frère et Latika qui va devenir le moteur de sa motivation à réussir.
Parallèlement, on le voit maltraité (c'est le moins qu'on puisse dire) par la police qui croit à une tricherie de sa part alors qu'il vient d'accéder à la dernière question....mais, fin de l'émission qui reprendra le lendemain.
Je suis allée en Inde il y a 26 ans et j'ai vu ces bidonvilles, la misère et ces enfants formés à quémander, à voler pour survivre.
J'avais oublié les atrocités qu'on leur fait subir....et une larme a coulé à la vision de ces actes proférés par les caïds ...tout le monde a faim et peu importe la manière pour se procurer sa pitence; les plus forts utilisant les plus faibles.
Ils n'ont pas l'occasion de faire des études et encore moins de se vêtir ou manger correctement. Leur seul apprentissage, celui de la rue et ce qu'ils vont pouvoir en faire.
Ne quittez pas la salle dès la fin du film! Restez pour voir le ballet final, musique et danse...un régal pour ceux qui aiment.
B.F.Cardamome
B.F.cardamome