Babou a eu 14 ans et demi en juillet et depuis juin il a perdu le dernier de ses compagnons (Chamane).
Il est bien évidemment devenu mon compagnon ultra choyé et il a droit à (presque) tout, dont MON fauteuil acheté pour regarder un film mais je n'allume plus la télé depuis des mois sauf rare exceptions.
Il vient de rentrer et miaule...il pleut dehors et ça veut dire "essuie moi, je suis tout mouillé". Il y a toujours une serviette à proximité!
Il passe ses journées hivernales sur mon lit (d'ailleurs ça me chauffe ma place) puis je le pousse afin de me coucher...tout de même je ne vais pas me mettre là où c'est encore froid mais, il reste tout contre moi et réclame ses caresses d'endormissement.
Le matin alors que la sonnerie vient de nous réveiller, il vient s'allonger de tout son long sur mon ventre m'empêchant presque de respirer. On traine un peu et puis viens le moment de se lever...JE me lève et vais lui chercher son petit ramequin de viande hachée crue qui a doucement décongelé au frigo.
Je le lui pose entre ses pattes et il déguste son petit déjeuner.
Lors des dernières journées avec soleil, il est venu des fois se mettre là où Chako aimait s'allonger , quelques jours avant sa disparition (sept 22)
Un peu plus tard il se lèvera entendant le bruit de préparation de la gamelle des poules (ça ressemble au bruit des croquettes) .
S'l fait beau il ira siester dehors sur le canapé mais dans le cas contraire il reviendra se coucher sur mon lit....
Babou se fait vieux et boite un peu depuis quelques années. Il a aussi été très perturbé depuis la disparition de Chako et puis de Chamane (06/23), aussi il réclame beaucoup d'affection; je communique d'ailleurs avec lui par télépathie et croyez moi, ça marche super bien.
"Que tu es beau, tu es si gentil, jamais un geste brusque, tu me donnes tellement...couche toi mon bébé c'est l'heure de dormir, on refera des caresses demain...je t'aime tellement et je n'oublierai jamais tes copains que tu as défendus à maintes reprises contre le gros chat noir des voisins"
.
C'est sûr, je ne pars plus longtemps, je ne voyage plus j'ai trop peur de rentrer pour constater qu'il n'est plus là; je dois être là pour lui jusqu'au bout.
CARDAMOME